Ayant été bénévole au Grand défi Pierre Lavoie, un sentiment de fierté m’habite depuis donc, permettez-moi de paraphraser un Grand du Québec : René Lévesque, « On n’est pas un petit peuple, on est peut-être quelque chose comme un grand peuple».
En effet, une kyrielle de cyclistes, venant des quatre coins de la province, s’unissent et dévalent nos routes et s’arrêtent dans nos localités pour nous prêcher, par l’exemple, les bienfaits de l’activité physique, plus spécialement pour nos jeunes et l’importance de la recherche médicale pour la guérison de maladies encore imparfaitement connues du monde scientifique.
Alors, d’un élan du cœur si spontané, nous, le peuple québécois, sortons de nos chaumières pour acclamer les messagers d’un espoir d’une vie meilleure. Des larmes de joie nous montent aux yeux. Les mots deviennent superflus pour décrire le spectacle. Leur foi pour la cause est palpable et communicative. Malgré leur fatigue évidente, ils nous gratifient de leurs beaux sourires et fraternisent gentiment avec la foule.
De plus, un souci environnemental n’a pas été négligé. Une escouade verte veillait à recueillir toute matière recyclable. L’organisation a une vision de continuité, ceci est très louable.
En conclusion, je souhaite une longue vie et que rien ne vienne ternir cette grande kermesse et salue la convivialité naturelle des Québécois.
Marie-Andrée Fortin
La Pocatière

