LA POCATIÈRE – Candidat de l’ADQ aux élections de 2007 et 2010 dans Kamouraska-Témiscouata, Gérald Beaulieu ne ferme pas la porte à un retour en politique avec la Coalition Avenir Québec (CAQ). Les valeurs défendues par le Parti de François Legault rejoignent ses préoccupations en éducation, en santé et en économie.
« J’ai pris le temps de m’informer et de lire le programme de la CAQ pour voir si cela correspondait à mes valeurs et aux préoccupations politiques que j’avais. Oui, majoritairement on y retrouve tous les points qui me tiennent à cœur : l’éducation, la santé, l’emploi, le développement régional, la démographie », dit monsieur Beaulieu.
Selon lui, l’ADQ était rendue en « fin de vie utile ». L’engouement pour le parti n’y était plus, ajoute monsieur Beaulieu, mais demeurait présent pour les idées de réformes. L’union ADQ et CAQ devenait à son avis inévitable. Gérald Beaulieu n’a pas l’impression de perdre des valeurs auxquelles il croyait. Il parle plutôt d’une évolution.
Fin des querelles
« On sent que les gens sont tannés de l’éternelle querelle souverainiste fédéraliste qu’on vit depuis 40 ans, qui nuit à notre économie et à notre développement », dit-il. Gérald Beaulieu ne voit pas d’un meilleur œil un autre duel qui opposerait les forces de gauche et celles de droite. « Ce serait tout aussi irresponsable », dit-il.
Ce que monsieur Beaulieu aime dans la coalition, c’est qu’elle représente pour lui un terrain d’entente « autour de constats qui sont réels sur l’état de la situation au Québec ». Exemple, en santé, dit-il, le temps d’attente en moyenne au Québec se situe toujours à 17-18 heures. La baisse démographique en est un autre.
« Oui, j’ai un intérêt à joindre la CAQ pourvu que ces valeurs soient présentes et que l’on ait la capacité de réagir et d’implanter des solutions durables et viables », confirme Gérald Beaulieu. Ce que la CAQ offre, dit-il, va dans cette direction. Il se réjouit aussi que la CAQ « permette une décentralisation de la politique au Québec. » Les solutions doivent être issues des milieux, dit-il, afin que les mesures soient adaptées à chacune des régions.
Vérifier les appuis
Pour le moment, précise Gérald Beaulieu, il n’y a aucune de décision de prises par les instances du parti quant au candidat qui représentera le comté de la Côte-du-Sud aux prochaines élections attendues pour mai prochain.
« De mon côté, je vérifie les appuis et les sources de soutien, à savoir s’il y a un intérêt pour les gens que je me présente », ajoute monsieur Beaulieu. Les encouragements doivent toutefois se traduire en action. « Il faut que les gens soient prêts à s’impliquer financièrement et bénévolement dans la campagne et à la suite de l’élection pour qu’on fasse un travail d’équipe avec la population », affirme Gérald Beaulieu.