Le candidat du Parti Québécois dans Montmagny-L’Islet, M. Guy Bélanger, a réagi aux propos tenus par M. Jacques Thibault, des Forages Lapointe à Berthier-sur-Mer, dans une lettre publiée dans le Journal L’Oie blanche de Montmagny.
« J`ai fait affaire par contrat avec M. Guy Bélanger en 2001, pour des travaux dans une maison qui ne lui appartenait plus. Pourquoi avoir signé un contrat avec moi s`il n`était plus propriétaire? Pour ensuite mieux déclarer faillite et permettre à ses enfants de bénéficier d`une maison rénovée sans avoir à payer? », écrivait M. Thibault.
M. Bélanger dit avoir « obtenu une libération de faillite le 6 mars 2003 pour une faillite en date du 5 juin 2002. Non satisfait du jugement de faillite, M. Jacques Thibault de Berthier-sur-Mer, a poursuivi en cour du Québec les membres de ma famille en raison de ma faillite personnelle. Mes enfants ont obtenu gain de cause dans un jugement rendu le 8 janvier 2004 à Montmagny de la part du juge Michael Sheehan qui a rejeté la demande avec dépens. Je constate que M. Thibault poursuit actuellement son procès sur la place publique et me prête des intentions frauduleuses dans cette affaire. J’ai demandé à mon avocat d’étudier la lettre publiée dans L’Oie Blanche.
Personne ne le souhaite, pour lui et sa famille, mais le législateur a prévu un droit à la faillite qui est le dernier recours pour quelqu’un qui ne peut plus rencontrer ses obligations, puisse s’en sortir honorablement. Toute personne a le droit de tourner la page et de repartir à zéro.
Le juge n’a rien trouvé dans la preuve pour lui permettre de ne pas accorder la libération. Cet événement s’est passé il y a plus de cinq ans. Présentement, on me fait un procès d’intention dans les journaux. Cette histoire est du passé. Je ne ferai plus aucune déclaration à ce sujet. »