LA POCATIÈRE – Le député du Parti québécois dans Rimouski, Harold Lebel, veut assurer la présence du Parti québécois dans Côte-du-Sud d’ici les prochaines élections. Il compte bien utiliser les outils parlementaires disponibles — questions au ministre, dépôt de pétitions — pour défendre les dossiers du comté.
M. Lebel a accordé une entrevue au journal mercredi dernier, à La Pocatière, avant de rencontrer les militants. Lors de la dernière élection, tout comme la précédente, le PQ s’est retrouvé 3e derrière l’ADQ. La situation ne sera pas la même dans trois ans, dit-il. « C’est un autre monde. Dans trois ans, on va être ailleurs. On a un nouveau chef et on fait face à un gouvernement qui n’écoute pas les régions », lance le député de Rimouski.
Outils de développement
Le Parti québécois s’est prononcé contre le projet d’Énergie Est. Ce n’est pas le seul dossier sur lequel le PQ veut travailler. « Le gouvernement Couillard est en train de saccager tous nos outils de développement économique. Il s’est désengagé du développement local », déplore Harold Lebel. Le député parle aussi de l’avenir des cégeps qui a mobilisé les directions de cinq établissements réunis pour « dénoncer l’austérité libérale. »
Souveraineté
Harold Lebel est conscient que le parti est en reconstruction. La promotion de la souveraineté du Québec fait partie de cette démarche en faisant valoir l’importance de posséder « l’ensemble de nos outils. » Le président de l’association, Michel Forget, revient sur le dossier du pipeline dont la décision appartient au fédéral. Dans un Québec souverain, dit-il, elle aurait appartenu aux Québécois.