SAINT-PASCAL – Après ce qu’elle a vécu [un AVC sévère qui a détruit la moitié de son cervelet gauche], Aline Ouellet aurait pu abandonner. Mais les chemins qu’elle a choisis de suivre sont ceux qui mènent vers l’espoir, vers le bonheur. Ceux qu’elle nous propose dans son 2e livre : « 8 chemins pour moi. »
Pour cette résidante de Saint-Pascal, le chiffre 8 revêt une importance particulière. Son premier livre s’intitulait « 8 mois de ta vie. » Il racontait son combat contre la maladie. Depuis, son quotidien s’étale devant elle comme une autoroute parsemée de sorties qui lui propose différentes voies, certaines sont agréables, voire idylliques, d’autres sont pavées de pierres.
Depuis un an, Aline Ouellet a choisi de suivre le chemin du travail, ceux de l’écriture, des vacances, du confort, des obstacles, de l’avenir, de la force et de la réussite. Et, il y en a un qu’elle doit éviter à tout prix : celui de l’abandon. « Il peut paraître attirant, mais une fois que tu es dedans il n’y a plus de retour possible », dit-elle. Le chemin de l’avenir, elle l’imagine du haut des airs. En avion, il faut faire entièrement confiance au pilote. On n’a pas le contrôle. Celui de la réussite débouche sur l’horizon.
Les barrières
Aline Ouellet savait en partant que la route ne serait pas de tout repos, mais elle a quand même décidé de l’emprunter, quitte à en surmonter les barrières. Elle avance avec optimisme et une philosophie de la vie que bien des gens devraient adopter.
Alors que certains lui conseillaient de rester bien tranquille chez elle, Mme Ouellet a repris son travail d’agente d’immeuble. Elle a aussi fait un voyage à Riviera Maya. Bref, elle ne s’est pas laissée abattre par sa nouvelle condition. Car, encore aujourd’hui, elle éprouve certains problèmes d’équilibre.
Le livre de 53 pages nous fait découvrir les différents chemins de Mme Ouellet. Ceux qui mènent sur la voie du bonheur. Comme de petites haltes, elle nous offre, en plus, ses réflexions.
Bref, Aline Ouellet nous propose un voyage d’espoir et de lucidité à travers les routes qu’elle a suivies et celle qu’elle a refusée. Et si nous prenions le temps d’y réfléchir un peu…
