LA POCATIÈRE — Depuis janvier dernier, l’entreprise InovaWeld de La Pocatière utilise la soudure laser pour fabriquer des barils pour le sirop d’érable. Outre celui de l’agroalimentaire, les secteurs du matériel de transport, de l’aérospatial et du matériel médical représentent aussi d’éventuels débouchés pour elle.
InovaWeld veut devenir un chef de file dans la sous-traitance de composante d’acier inoxydable, d’aluminium et autres par le soudage et le découpage au laser. L’entreprise compte déjà une quinzaine de clients et fournit 13 emplois spécialisés.
Son directeur général, Jean-Denis Dubé, évalue à 200 000 le nombre de barils pour le sirop d’érable à remplacer au Québec. L’année 2011-2012 devrait lui permettre d’intensifier la production.
InovaWeld fabrique quelque 400 barils par semaine.
Le député Bernard Généreux a pu voir le procédé de soudure au laser
Photo: Maurice Gagnon
Investissements
Le démarrage de cette entreprise a nécessité un investissement de près de 2 M$. Principal partenaire de ce projet, le FIER Innov-Action a investi 450 000 $, note son président M. Yves Lebel. Québec a versé une aide financière de 43 775 $.
Le député Bernard Généreux et les partenaires ont pris part à une visite des installations
Photo: Maurice Gagnon
La SADC du Kamouraska financera le projet pour un montant de 240 000 $, dont 40 000 $ proviennent de son Fonds d’investissement. De son côté, le député Bernard Généreux a annoncé au nom de son gouvernement un prêt de 450 000 $ pour l’achat d’équipements technologiques.
Photo: Maurice Gagnon
Parc industriel
Le maire de La Pocatière, Sylvain Hudon, a indiqué que la ville, en collaboration avec Développement économique La Pocatière (DELP), a assuré « des conditions d’accès originales et adéquates à un premier bâtiment locatif installé dans le parc industriel. »
Un bail précisant les conditions d’exploitation et de vente éventuelle du bâtiment a été signé par InovaWeld et DELP. M. Hudon a ajouté que l’entreprise « se situe à la jonction de deux pôles majeurs sur lesquels se fonde notre développement, soit la bioéconomie et les procédés manufacturiers innovants. »
Photo: Maurice Gagnon
