RIMOUSKI – Les dirigeants du Syndicat des travailleurs et travailleuses du Centre jeunesse du Bas-Saint-Laurent (STTCJBSL) dénonce la volonté du gouvernement Harper de durcir le ton face aux jeunes contrevenants.
« La volonté du parti Conservateur d’établir la dénonciation et la dissuasion de comportements illégaux comme premier objectif de l’imposition des peines va à l’encontre des pratiques québécoises », affirme Guy Lemieux, président du syndicat.
M. Lemieux croit que « La répression n’a que très peu d’impacts sur les adolescents. » Il soutient que « des mesures qui imposent que des adolescents de 14 ans et plus soient traités comme des adultes vont à l’encontre du maintien d’un système de justice pénale distinct pour les jeunes de 12 à 18 ans. »
Selon Guy Lemieux, d’importants changements dans les pratiques d’intervention auprès des jeunes vont découler de ces mesures. La réadaptation, dit-il, doit être adaptée en fonction des besoins d’un adolescent qui sont différents de ceux d’un adulte. « Les interventions que nous faisons au quotidien auprès des jeunes contrevenants portent fruit ; à preuve, le taux de criminalité juvénile du Québec est le plus bas au Canada », conclut Lemieux.