KAMOURASKA – N’ayant plus les moyens de l’entretenir, la Fabrique de Kamouraska met en vente son presbytère classé monument patrimonial municipal.
Le bâtiment de deux étages, d’une superficie avoisinant les 37 pieds sur 72 pieds avec terrain de 43 311 pieds carrés, a été offert en premier lieu aux citoyens de Kamouraska. « La décision de vendre le presbytère remonte au 13 mars, date à laquelle nous avons tenu une assemblée paroissiale », de mentionner M. Jean-Guy Charest, président de la Fabrique.
Aucune des trois offres locales reçues n’a rejoint ou même approché les 450 000 $ de l’évaluation faite par Pascal Arsenault, évaluateur agréé de La Pocatière.
Par contre, de spécifier M. Charest, les résidents ne connaissaient pas le montant de l’évaluation au moment de présenter leurs offres. « Ils pourront présenter une nouvelle offre », de mentionner le président, puisque la Fabrique fait présentement campagne à la grandeur de la province pour trouver un acheteur. L’ouverture des soumissions reçues se tiendra le 14 septembre prochain.
Trop dispendieux
Le Conseil de fabrique a pris la décision de vendre le presbytère en raison des coûts élevés d’entretien et de préservation. « Il nous est impossible d’entretenir, et l’église, et le presbytère et le Berceau du Kamouraska, avec des revenus de 150 $ par semaine, issus de la quête », de préciser M. Charest.
N’étant plus occupé par un curé permanent depuis au moins 10 ans, le presbytère contient la bibliothèque municipale et le bureau de la Fabrique. « On ne peut plus se permettre de garder le presbytère », de répéter l’ancien préfet du Kamouraska, qui voudrait que celui-ci aide à l’essor économique du village.
Projet économique
En effet, M. Charest aimerait que le futur acheteur propose un projet qui aiderait à diversifier l’économie locale. « Nous avons déjà une savonnerie, une chocolaterie, une boulangerie, dit-il, mais nous n’avons pas de fromagerie, ni de commerce de cartes-souvenirs ».
Bien que la Fabrique n’ait pas le contrôle sur la future vocation du bâtiment, M. Charest espère qu’il servira à autre chose qu’un lieu d’hébergement ou de villégiature, déjà très présents à Kamouraska.