SAINT-JEAN-PORT-JOLI – Caroline Langlois et Mathieu Maltais souffleront le 28 juillet la bougie marquant le 1er anniversaire de leur magasin d’aliments et de produits naturels de Saint-Jean-Port-Joli. Ils sont les seuls entre Saint-Pascal et Montmagny à tenir un tel commerce.
Le magasin porte un drôle de nom : La cigale et la fourmi. Eh oui, comme la fable! « Caroline et moi étions tous les deux la cigale, mais depuis que nous avons ouvert le commerce, nous sommes la fourmi », raconte en souriant Mathieu Maltais.
Parents d’un jeune enfant, Caroline et Mathieu sont seuls à faire fonctionner la boutique sept jours semaine. En plus, Caroline travaille comme serveuse dans un restaurant.
Mathieu Maltais est cuisinier, c’est là son moindre défaut. Après sa formation, en 1999, quand la bise fut venue, il voyagea à travers l’Ouest du Canada, les États-Unis et le Mexique, exerçant son métier dans différentes villes canadiennes et américaines.
Un projet qui se réalise
En 2006, ce fils du notaire Maltais rencontre Caroline alors qu’il travaille en restauration à Kamouraska. Quand celle-ci devient enceinte de leur premier enfant, l’idée d’ouvrir un magasin d’aliments et de produits naturels se transforme en réalisation.
Le commerce regroupe une foule de produits : aliments santé biologiques, produits naturels, produits de soins corporels, suppléments naturels, café, tisanes et quelques grains pour subsister jusqu’à la saison nouvelle.
Le couple, foi d’animal, favorise les producteurs locaux et régionaux quand vient le temps de s’approvisionner en fruits et en légumes, par exemple. « Notre distributeur est Clément Lajoie, de Saint-Pamphile, quelqu’un qui a à cœur la promotion des produits biologiques », souligne M. Maltais.
Entreprise familiale
Mathieu Maltais insiste sur le fait que « La cigale et la fourmi est une entreprise familiale. » Tous les actionnaires ont un lien avec la famille, dit-il. Le nom de la boutique a d’ailleurs été voté par eux à partir d’une liste de noms produite par Caroline.
Ayant encore le goût de mettre à profit son talent de cuisinier, Mathieu Maltais aimerait bien pouvoir aménager une cuisine dans le commerce afin de préparer des mets à emporter.