SAINT-PASCAL – En 2007 avait lieu la première course Claudie-Ouellet à l’école secondaire Chanoine-Beaudet de Saint-Pascal. Lors de cette 1re édition, un peu moins de 400 $ avaient été amassés et l’organisation avait fait l’achat de toutous pour les jeunes enfants malades. Cette année, pour la 8e édition, ce sont 12 000 $ qui ont été remis à deux fondations.
Le 16 mai dernier, la Course Claudie-Ouellet fracassait un record de participation. Un sentiment d’appartenance a été créé et les élèves sont conscientisés à la cause, affirme François Boucher, enseignant et organisateur. « Rappelons qu’il s’agit d’une implication volontaire des jeunes, tant pour la participation que pour les dons », dit-il.
La mobilisation des jeunes est telle que l’an prochain un départ supplémentaire sera organisé pour la course de 3 km, spécialement pour les élèves du primaire. Les enseignants d’éducation physique y sont pour beaucoup, raconte François Dupont, enseignant et organisateur, en les préparant à relever le défi et en organisant des entraînements.
Pour Frédérick Boehme, les jeunes mettent l’effort nécessaire pour honorer Claudie, sa mémoire, soutenir les enfants malades et pour se sensibiliser aux saines habitudes de vies. « L’implication sociale est telle que la Course est maintenant reconnue régionalement et attendue avec impatience par les jeunes de toutes les écoles primaires et secondaires de la Commission scolaire.»
Fondations
La somme de 12 000 $ a été partagée à parts égales entre la Fondation de l’hôpital Notre-Dame-de-Fatima de La Pocatière et la Fondation de la santé de Rivière-du-Loup.
Du côté de Rivière-du-Loup, un lit spécialisé pour les soins pédiatriques sera acheté, ce qui permettra une meilleure cohabitation entre parents et enfant lors d’une hospitalisation.
Quant à La Pocatière, les fonds seront investis pour doter l’hôpital d’une chambre pédiatrique afin d’offrir un meilleur séjour aux familles. Un coin du Pavillon Claude-Béchard sera aussi adapté pour les petits lors de l’attente à l’urgence.
Les parents de Claudie, Michel Ouellet et Guylaine Bouchard, se réjouissent des choix faits avec les dons octroyés. « Lorsque notre fille était à l’hôpital, c’est ce qui nous a le plus manqué; une meilleure cohabitation. Parfois, on s’assoyait par terre toute une nuit pour rester avec elle », confie le père. Notons que ces deux parents sont impliqués depuis le début de cette course et contribue grandement à son succès et son rayonnement. « C’est parce que nous savons que cela fait une différence pour d’autres et que ce n’est pas que pour le plaisir », ajoute M. Ouellet.