La Ferme du 5e Rang passe à la 3e génération

SAINT-PAUL-DE-MONTMINY – Soutenu par le programme Soutien au travail autonome (STA), coordonné par le CLD, Ludger Talbot, sera propriétaire de la Ferme du 5e rang de Saint-Paul-de-Montminy à compter du 24 octobre.

Le jeune entrepreneur a bénéficié de cette mesure de soutien financier qui s’adresse à tous les travailleurs autonomes, peu importe leur secteur d’activité.

Natif de Saint-Paul-de-Montminy, Ludger Talbot a vécu une partie de son enfance à la ferme familiale. Il a complété une formation en mécanique agricole au Centre de formation agricole de Saint-Anselme, pour ensuite entreprendre une formation collégiale au Cégep de Lévis-Lauzon, en Gestion et technologies d’entreprise agricole.

Une troisième génération

Construite au cours des années 1950 par Louis Talbot, grand-père de Ludger, la ferme familiale a connu quelques transformations. Durant les années 1960, elle s’est spécialisée dans la production laitière et l’élevage aviaire. Au tournant des années 1990, le père de Ludger, Alain Talbot, reprend les rênes de l’entreprise agricole et procède à des investissements majeurs afin d’accroitre la production et de moderniser la machinerie et les bâtiments.

En 2013, le transfert d’une portion de l’entreprise agricole est envisagé. « C’était mon souhait de reprendre une partie de la ferme que mon père et mon grand-père ont bâtie au fil des ans », a expliqué Ludger Talbot.

Le programme STA s’est avéré une solution intéressante pour le jeune entrepreneur qui a pu obtenir une formation entrepreneuriale au Centre de formation professionnelle L’Envolée, en plus d’un soutien financier. « Grâce au programme STA, j’ai démarré mon entreprise sur des bases solides. J’avais en main un bon plan d’affaires et le soutien financier m’a permis de réaliser des investissements mobiliers », a souligné M.Talbot.

Aujourd’hui, Alain Talbot est responsable de l’élevage aviaire à la ferme Alger, tandis que Ludger, propriétaire de la Ferme du 5e rang qui compte une quarantaine de vaches laitières, envisage élever de jeunes bovins d’ici le début la prochaine année.