SAINT-PASCAL — En vue de poursuivre son implication pour une meilleure acceptation de la diversité corporelle, Léa Bissonnette-Lavoie a eu l’idée de créer une friperie dans son école comme projet intégrateur de 5e secondaire au Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière.
En plus de vouloir conscientiser ses amis et les autres élèves du Collège aux standards élevés de la mode, Léa cherchait aussi à développer au sein de son école une consommation responsable des vêtements. Son esprit d’entrepreneure a pris le dessus et elle s’est vite rendu compte que, grâce à son projet, elle pourrait soutenir une cause humanitaire.
Comme elle a pu influencer positivement les filles et les garçons qui l’entourent, elle souhaitait aussi les mobiliser pour aider des jeunes à l’international. Pari réussi : après 10 midis de vente, un montant de 300 $ a été recueilli et servira à soutenir financièrement le « Village de l’Espoir » en Haïti dont la mission est de favoriser l’autonomie et l’insertion sociale des enfants.
Les élèves étaient invités à se procurer des vêtements, des souliers, des mitaines et des livres à prix très modiques, 5 $ et moins selon les articles. Voulant diversifier son offre de produits, elle a confectionné des bijoux ainsi que quelques produits, dont des sels de bain et des chandelles. À raison de deux midis par semaine, elle invitait aussi les élèves et le personnel à apporter des vêtements et à venir voir les trouvailles qu’elle a sélectionnées minutieusement pour répondre aux goûts vestimentaires de la clientèle de son école.
Lors de son récent voyage avec le groupe Paramundo de son collège, Léa a pu ainsi remettre personnellement le profit des ventes de la Friperie Namasté au Village de l’Espoir. Ce montant servira au développement de la Maison du Partage.
« Un premier pas a été fait, mais il reste beaucoup à faire pour les jeunes en Haiti. J’aimerais que l’on puisse leur envoyer une autre somme à la fin de l’année scolaire. Mon objectif est aussi de léguer ce projet à mon école afin que d’autres élèves du Collège se mobilisent et prennent la relève de la Friperie ».

