La mort du comté Kamouraska-Témiscouata

Imaginez! Un monsieur dans son grand bureau, le président des élections du Québec, prend son crayon, fait un calcul et décide que trois comtés, en région, doivent disparaître au profit de nouveaux comtés urbains.

C’est mal connaître l’impact des régions rurales, particulièrement la nôtre, dans l’Histoire du Québec… son passé, son présent, son avenir. En effet, l’énergie actuelle du Québec, et c’est ainsi depuis nos origines, ce sont les régions qui en produisent une bonne partie… les cerveaux, les produits de base, les produits manufacturiers. Sur les plans agricole, éducationnel, politique et simplement humain, il faut se souvenir que notre région a assumé et assume toujours, à sa manière, un leadership exemplaire et ne mérite pas qu’une soustraction, sous prétexte d’équilibre mathématique, vienne réduire notre présence à l’Assemblée nationale.

Au Québec, le secteur rural mérite respect et reconnaissance parce qu’il est le pain, l’oxygène et a permis la naissance et la croissance de notre province. Notre comté doit demeurer présent sur l’échiquier provincial; ce comté est histoire, énergie, beauté, avenir… c’est le nôtre et les gens d’ici ont du cœur, de la tête et le goût d’un Québec prospère. Nos preuves sont faites et nous avons le droit d’être représentés… c’est une question de démocratie, de reconnaissance, de santé pour l’avenir régional et provincial. 

André Drapeau

Saint-Roch-des-Aulnaies