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La perte d’une subvention occasionne un déficit de 7 000 $richard_lavoie20150310

MONTMAGNY – Un concours de circonstances, se traduisant par la perte d’une subvention de Patrimoine Canadien de 11 000 $, fait en sorte que le Festival de l’oie blanche de Montmagny déclare un déficit de 7 032 $ pour l’année 2014. Toutefois, selon le président Alain Proulx, sans cela, le bilan financier aurait été positif. En ce qui concerne les activités et le taux de fréquentation, il s’est dit satisfait.

Devant ce manque à gagner, le conseil d’administration a dû réduire les dépenses. « Le budget qu’on avait préparé tournait autour de 135 000 $ en dépenses. Nous avons descendu cela à 117 000 $. Si nous avions eu notre 11 000 $, nous aurions fait un profit de 4 000 $ », d’en déduire M. Proulx. « Cette année, ne vous inquiétez pas, la demande est déjà partie », de lancer le président. 

Dans son rapport, le président mentionne que la personne responsable a fait la demande de subvention trop tard. « Elle n’est plus avec nous », de préciser M. Proulx. L’an passé l’organisme avait été déficitaire de 1 908 $ et comptait bien se reprendre cette année.

Bilan des activités

« Nous avons continué le travail amorcé l’année précédente au niveau des changements dans la programmation », d’écrire Alain Proulx. La journée des retraités a connu un bon succès. 

Le « salon des arts-artisanats » avec 40 kiosques loués sur 45 a été encore meilleur que l’an dernier. « Des produits à base d’oie pouvaient y être dégustés, ce qui a été très apprécié », de souligner le président.  

La journée des retraités a été qualifiée de « bien », alors que la soirée country a vu une « salle remplie à environ 65 %». L’artiste bien que connue dans le monde du country, l’était moins du grand public, ce qui expliquerait la chose, selon lui. Cependant, le déjeuner et les activités d’après-midi ont été populaires.

« Le brunch du dimanche avec des mets à l’oie, suivi d’un spectacle pour les enfants, demeurent des incontournables », de mentionner le président. Un classique du Festival de l’oie blanche, le souper patrons/employés a fait salle comble. « Par contre, sa rentabilité reste à voir. Des changements pourraient être apportés », a-t-il précisé.

Quant au marché aux puces de l’Expodrome Boulet, celui-ci a encore pris de l’ampleur. « L’espace disponible dans ce bâtiment nous donne la possibilité de doubler le nombre de tables et d’avoir un meilleur rendement », a-t-il dit, satisfait.

Le président remercie tous les « précieux partenaires » gouvernementaux, ainsi que la municipalité, les commanditaires et les nombreux bénévoles pour leur implication dans cette fête populaire qui dure depuis près d’un demi-siècle.