La région administrative du Bas-Saint-Laurent affiche un solde migratoire négatif de 233 personnes pour l’année 2013-2014, soit un taux négatif de 0,12 %. De ces personnes, 84 sont issues de la MRC de Kamouraska, selon des données analysées par l’Institut de la statistique du Québec (ISQ).
Collaboration: Julien Carrier
La MRC de Kamouraska a connu un pire résultat que l’ensemble de la région dans laquelle elle s’inscrit, celle-ci accusant un taux négatif de 0,39 %. En effet, 614 personnes ont décidé de s’installer dans la MRC, contre 698 qui ont choisi de la quitter. Ce qui représente un manque à gagner de 84 personnes.
Qui plus est, cette tendance au déclin est récurrente, mais se situe sous la barre des 1 % depuis les 10 dernières années, hormis l’an passé, où la MRC avait enregistré un solde positif de 0,17 %.
Les jeunes et le nomadisme
Par ailleurs, les individus se situant entre 15 et 24 ans forment la tranche d’âge la plus marquée par ce mouvement démographique interprovincial. Ces derniers ont enregistré un solde de 65 personnes à avoir quitté la MRC, ce qui constitue environ 77 % du solde total du déplacement migratoire dans le Kamouraska.
Ce résultat ne fait pas exception de la tendance qu’ont les jeunes de cette tranche d’âge à quitter pour les pôles d’attraction urbains que sont Montréal et Québec. À cet effet toutes les régions du Québec démontrent un solde négatif, exception faite de la Mauricie.
Selon les analyses de l’ISQ, la propension à migrer dans la vingtaine s’explique « par le fait que c’est au début de l’âge adulte que se cumule le plus grand nombre d’événements susceptibles d’entraîner une migration ». Par exemple, d’entreprendre « des études post-secondaires, suivies dans certains cas d’un retour dans la région d’origine », ainsi que « l’entrée sur le marché du travail, la formation du couple ou la naissance des premiers enfants » sont tous des facteurs qui influencent le choix d’un lieu d’établissement selon l’ISQ.

