RIVIÈRE-DU-LOUP – Le lundi 29 juin, François Gagnon, reconnu coupable du meurtre au premier degré de sa conjointe, Audrey Martin, a vu la Cour d’appel du Québec rejeter sa demande d’appel du verdict de culpabilité.
C’est le 18 septembre 2013 que le couperet de la justice avait rattrapé l’homme alors âgé de 36 ans. Reconnu coupable par le jury, il avait été condamné à une peine de prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans. Une décision prononcée par le juge Richard Grenier moins de sept heures après les premières délibérations.
La procureure de la Couronne, Me Manon Gaudreault s’était alors dite satisfaite du verdict. « C’est le verdict que l’on recherchait et qui est tout à fait conforme à la preuve qui a été présentée lors du procès », avait-elle commenté à la sortie de la salle.
Quant à l’avocat de la défense, Me Rodrigue Beauchesne, ce dernier s’était dit déçu du verdict, tout en soutenant avoir relevé des éléments et des motifs suffisants pour déposer un avis d’appel.
Crime
Les trois juges de la Cour d’appel du Québec, François Doyon, Marie-France Bich et Jean Bouchard, ont ainsi débouté la demande de François Gagnon.
Rappelons qu’Audrey Martin avait été retrouvée sans vie le 26 mars 2012 dans une voiture située à l’arrière de la maison que le couple louait à Saint-Alexandre. Le rapport de la coroner Renée Roussel a conclu que la jeune femme 28 ans de Saint-Alexandre avait été asphyxiée par strangulation, qu’il s’agissait donc d’un homicide.
François Gagnon était le conjoint de la victime. Il avait été arrêté le 6 avril pour être accusé de meurtre prémédité.
(Collaboration: Info dimanche)