La SOPFEU appelle à la vigilance

RIVIÈRE-DU-LOUP – La Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) a profité du beau temps des derniers jours pour rappeler l’importance de demeurer vigilant quand vient le temps de brûler le résultat du ménage printanier.
 
Herbes sèches, feuilles mortes, branches, voilà des ingrédients qui selon la SOPFEU rendent la forêt vulnérable dès que le soleil et le vent se mettent de la partie.

D’ailleurs, la MRC de Témiscouata répertorie, seulement pour la journée du samedi 24 avril, deux incidents de ce type. Le premier incendie s’est déclaré dans un champ à Lac-des-Aigles. Un véhicule a été endommagé par la chaleur. Puis, un deuxième s’est déclaré à proximité de la route 232 à Saint-Eusèbe.

Il faut savoir qu’au printemps, les risques se situent en surface. Contrairement au mythe qui veut que la période critique pour les feux, c’est l’été, le printemps demeure aussi fertile en incendies. Seulement quelques heures d’ensoleillement suffisent pour assécher le combustible de surface, rendant ainsi la forêt environnante extrêmement vulnérable.

De plus, les incendies ne prennent pas toujours naissance en forêt, mais en bordure de celle-ci. Le sol jonché de matières sèches retient peu l’humidité et il faut attendre la repousse de la végétation pour une meilleure rétention de l’humidité.

La SOPFEU rappelle qu’il faut éviter de brûler lors de grands vents, de toujours avoir en sa possession un matériel d’extinction adéquat permettant d’intervenir rapidement et surtout de bien choisir le lieu où l’on souhaite brûler ces matières. Idéalement, il faut choisir un endroit dégagé, sur un sol minéral.

En chiffres

Le Bas-Saint-Laurent est traditionnellement épargné par les incendies de forêt. D’ailleurs, en 2009, la SOPFEU a dénombré 28 foyers d’incendie. Au total, ils ont brûlé 25 hectares.

Des chiffres qui se situent sous la moyenne des 10 dernières années. Au cours de la dernière décennie, la Société de protection des forêts contre le feu a fait état d’une moyenne de 36 incendies et de la perte de 40 hectares.

Par François Drouin ; Infodimanche.com