MONTMAGNY – La jeune auteure Laura Filisetti, lançait le 23 avril dernier à la bibliothèque de Montmagny, à l’occasion de la journée internationale du livre, son premier livre La Femme du Jardin botanique. Un roman d’atmosphères et de questionnements existentiels, finement écrit, poétique, où l’on découvre Morgane qui fera une rencontre qui changera le cours de son existence.
Depuis plusieurs années, Morgane, serveuse dans un restaurant, vogue dans une sorte d’errance, de tourbillon existentiel. Elle rêve d’écriture et va se ressourcer dans l’oasis de paix du Jardin botanique. Elle écrit des poèmes. L’écriture est une passion; une soupape d’échappement.
Un jardinier plus âgé, avec qui elle échange souvent sur le sens des choses et de la vie, est son ami. La rencontre aussi étonnante qu’intense de la sage Kali Maa, une femme mystique originaire de l’Inde, donnera un électrochoc à son cœur engourdi; ouvrira son esprit. Cela lui fera prendre conscience de « sa propre incompétence à gérer sa destinée » et changera sa vie.
L’auteure
Laura Filisetti, originaire de la Vendée, en France, est arrivée à Montmagny depuis un peu moins d’un an. Elle travaille comme caissière à la Caisse Desjardins de Montmagny, à temps partiel. Elle pratique également la massothérapie. Elle est aussi bénévole au conseil d’administration de la Corporation de la bibliothèque municipale de Montmagny.
Diplômée en littérature et en création littéraire au cégep de Lanaudière, elle a travaillé dans des librairies et a bien l’intention de vivre de son écriture. « C’est ma passion première », confie-t-elle. Elle a aussi été… serveuse. Peut-on voir dans La Femme du Jardin botanique un roman autobiographique?
« C’est sûr que pour ce premier livre, je me suis inspiré de mon histoire », mais ce n’est pas autobiographique, mentionne-t-elle, quoique des expériences de sa vie concordent avec ceux de son personnage principal.
« Il faut dire que j’ai vécu dans un Ashram au Colorado », ajoute-t-elle. Cette expérience de six mois a changé sa vie. La méditation fait d’ailleurs encore partie de son quotidien. Ça l’aide à se recentrer. Au retour, elle a commencé à écrire ses mémoires. Changeant d’idée, elle s’est plutôt tournée vers la fiction.
« C’est une quête, un récit initiatique? », de questionner le journaliste. « Oui, c’est ça », de confirmer celle qui avant de faire ce premier roman écrivait de la poésie, ce qui transparaît dans son œuvre.
Laura, grâce à l’aide de Jeunes volontaires, avait déjà préparé et imprimé son livre à compte d’auteur, il y a trois ans. Elle fait maintenant son entrée dans le monde « officiel » de la publication aux Éditions de la Première Chance. Cette entreprise de Saint-Alexis-des-Monts édite des livres et de la musique. Elle s’est donnée pour mission d’aider le plus grand nombre d’auteurs et de musiciens à faire paraître leurs œuvres, ce qui aide la relève.
De plus, son deuxième livre est en chantier. « Ça se passera en Montérégie et en Bretagne et ça n’aura rien à voir avec le premier », ce sera une œuvre de fiction, à saveur fantastique.
On peut se procurer le livre de Laura Filisetti à librairie Livres en Tête de Montmagny. Il est aussi en vente dans le site de l’éditeur au www.leseditionspremierechance.com, en format papier et numérique.

