L’ISLET – Le comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire présente, conjointement avec ses partenaires, le Conseil du Saint-Laurent.
Il s’agit de la troisième des douze Tables de concertation régionales mises en place par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) du Québec. Ce faisant, l’on vise la concertation pour une « gestion intégrée » du Saint-Laurent.
Découlant de la nouvelle Entente Canada-Québec sur le Saint-Laurent (le Plan d’action Saint-Laurent 2011-2026), le Conseil du Saint-Laurent couvre le territoire du sud de l’estuaire moyen, qui correspond au périmètre côtier des MRC de Montmagny, de L’Islet, de Kamouraska et de Rivière-du-Loup.
Rappelons qu’en août 2013, le ministre du MDDELCC confiait au comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire le mandat de mettre sur pied cette table de concertation régionale en lui accordant une subvention de 625 000 $ sur 5 ans.
Les membres du Conseil du Saint-Laurent lors de la création de l’organisme au Musée maritime du Québec, à L’Islet.
Depuis, un comité aviseur formé de l’Organisme de bassins versants de Kamouraska, L’Islet et de Rivière-du-Loup, de l’Organisme des bassins versants de la Côte-du-Sud (OBV de la Côte-du-Sud), du Conseil régional de l’environnement du Bas-Saint-Laurent, des MRC de Montmagny, de L’Islet, de Kamouraska et de Rivière-du-Loup a instauré les bases de travail du Conseil du Saint-Laurent, dont les activités sont maintenant devenues réalité.
Le Saint-Laurent est au cœur de la vie des communautés riveraines des ces MRC. Il présente d’inestimables trésors et ses beautés sont légendaires. Toutefois, il y a également certaines problématiques. Pensons à l’érosion des berges, à l’augmentation des niveaux de l’eau, aux espèces aquatiques exotiques envahissantes, et au dragage de marinas, pour ne mentionner que celles-là.
Pour le président, du comité ZIP du Sud-de-l’estuaire, « il faudra également créer plus d’accès publics au Saint-Laurent et se doter d’un plan d’action régional intégré, afin de poser des actions concertées pour protéger et mettre en valeur le Saint-Laurent. »
Aussi, importe-t-il que les groupes concernés se sentent interpelés à participer à cet important travail de concertation. L’on parle ici d’acteurs municipaux, économiques, environnementaux, autochtones, communautaires, touristiques, de l’éducation, de l’agriculture ou des citoyens.
Au total, 24 porte-paroles des divers secteurs ont été désignés par les représentants de leur propre groupe d’intérêt pour siéger sur le Conseil du Saint-Laurent. Celui-ci a pour premier mandat de planifier et d’harmoniser les mesures de protection et d’utilisation du Saint-Laurent sur son territoire d’action.
La démarche comprend quatre étapes : un portrait régional du Saint-Laurent; l’établissement d’un diagnostic;l’élaboration d’un plan d’action, puis; la mise en œuvre d’un plan de gestion intégrée régional.