Après les résultats des élections fédérales du 14 octobre, plus particulièrement après avoir pris conscience du faible taux de participation de 59,1 %, c’est-à-dire le plus bas taux enregistré depuis l’élection de 1958, le Canada devrait se poser de sérieuses questions. Il y a quelques jours, j’ai lu un article sur ce sujet dans le journal, Le Devoir (DEGLISE, Fabien « Il faut écouter les électeurs, surtout ceux qui ne votent pas », 19 octobre 2008) qui tentait de trouver des explications par rapport à ce manque d’ardeur des électeurs.
Devrions-nous nous inquiéter face à cet étiolement de l’électorat? De nombreuses personnes le sont, puisque non seulement c’est inquiétant, mais en plus on peut en venir à tirer des conclusions négatives sur la représentativité de la population. Aussi, un négativisme croissant face à la classe politique, un scrutin désuet qui fait qu’un gouvernement au pouvoir peut être choisi de façon minoritaire par les électeurs ou le vide des discours politiques sont peut-être la source de cette problématique.
Malheureusement, je crois qu’il y aurait une conscientisation à faire pour que la population comprenne qu’en exerçant leur droit de vote, cela crée la possibilité de prendre part à la gouvernance et d’affirmer qu’on fait partie d’une société. Il reste que le droit de vote, pour qu’il demeure démocratique, n’est pas une obligation, mais un devoir en tant que citoyen. Chacun devrait donc se sentir concerné et devrait participer activement aux élections autant au fédéral, au provincial qu’au municipal mais on verra lors de l’élection provinciale du 8 décembre 2008 si le taux bat des nouveaux records.
Caroline Leblanc
Saint-Jean-Port-Joli (étudiante au Cégep La Pocatière)