SAINT-PACÔME- Elle y est. L’athlète est au village Olympique de Pékin (Beijing) pour ses premiers Jeux. En plus d’être la première athlète kamouraskoise à s’élever si haut dans un sport, Marylise Lévesque est la seule athlète féminine de judo au sein de l’équipe canadienne. Toute sa concentration sera de mise lors de la journée la plus importante de sa vie à ce jour, soit : le 14 août 2008.
Le tournoi de judo, dans la catégorie Femme, moins de 78 kg, débutera le 14 août à 0 h (heure du Québec). À 6 h, au matin du 14 août, Radio-Canada présentera les différentes qualifications, dont celle de Marylise Lévesque. À Compter de 12 h 30, les faits saillants et compétitions intégrales seront présentés par François Faucher. Les matchs de judo se tiendront au Gymnase de l’Université des sciences et technologies de Pékin. Cette installation accueillera également la compétition de taekwondo.
Les connaisseurs de judo et les fervents admirateurs de Lévesque pourront sans doute voir l’olympienne réalisé ses techniques favorites soient Hari-Goshi, O-uchi Gari et la saisie de la jambe.
Information personnelle
Marylise Lévesque a remporté la première médaille de sa carrière en Coupe du monde, le dimanche 19 mars 2006, à Tallinn (Estonie), en méritant le bronze dans la catégorie des moins de 78 kg. Elle s’est taillé une place dans l’équipe olympique 2008 grâce à sa victoire contre Mirla Nolberto du Guatemala au match pour la médaille de bronze, dans la catégorie des 78 kg, aux Championnats panaméricains de 2008 (épreuve de qualification olympique). Elle est médaillée de bronze des Jeux panaméricains de 2007 et a remporté deux fois le Championnat national.
L’équipe canadienne
Quatre hommes et une femme représentent le Canada au tournoi de judo des Jeux olympiques de 2008. Keith Morgan de Calgary, Alberta (100 kg), Nicholas Tritton de Perth, Ontario (73 kg), Sasha Mehmedovic de North York, Ontario (66 kg) et Frazer Will de Star City, Saskatchewan (60 kg) prendront part à la compétition masculine, tandis que Marylise Lévesque, Québec (78 kg) défendra les couleurs du Canada chez les femmes. L’équipe bénéficie de l’encadrement de l’entraîneur en chef et double médaillé olympique, Nicholas Gill.
L’équipe canadienne de Judo : Nick Tritton, Marylise Lévesque, Frazer Will, Sasha Mehmedovic et Keith Morgan. Crédit : Gill Sports Inc. JUDO
L’opposition
Les principales puissances qui participeront à la compétition olympique de judo sont le Japon, les Pays-Bas, la France, la Corée, la Chine, Cuba, la Russie, le Brésil. De plus, plusieurs pays présenteront des concurrents solides dans les compétitions individuelles.
Il n’y aura pas de match facile à la compétition olympique de judo, selon le comité olympique canadien. Les groupes pour le tirage au sort sont tellement petits qu’il est improbable de ne pas avoir à affronter l’un des athlètes qui occupent le sommet du classement au premier tour. Les Jeux olympiques apportent toujours leur lot de surprises, et l’équipe de judo ne s’attend pas à ce que les choses soient différentes à Pékin.
Le sport
Les deux judokas, l’un en uniforme blanc et l’autre en uniforme bleu, s’affrontent pendant cinq minutes. Toutefois, le combat peut durer seulement quelques secondes si un judoka réussit un ippon (10 points) en utilisant une technique appropriée. Si aucun des combattants n’a enregistré un ippon à la fin du combat, le concurrent qui cumule le plus de points est déclaré vainqueur. Si aucun point n’a été enregistré ou que les combattants sont à égalité à la fin des 5 minutes, le combat est prolongé et prend fin au premier point marqué selon la « règle d’or ». Le but du sport est de dominer l’adversaire en utilisant des techniques supérieures de projection, de saisie, d’étranglement ou de clé de bras.
Les judokas se battent sur un tapis de 64 mètres carrés entouré d’une zone de sécurité. Au début et à la fin d’un combat, les adversaires font un salut, pour montrer leur respect à la manière traditionnelle japonaise.
Ippon
Un combattant réussit un ippon (victoire immédiate) en projetant au sol son adversaire avec contrôle, force et vitesse; l’adversaire doit tomber sur le dos. Un combattant peut aussi réaliser un ippon en immobilisant son adversaire au sol pendant 25 secondes, si l’arbitre annonce que la prise est admissible, ou en contraignant l’adversaire à se soumettre à l’aide d’une technique de saisie, de clé de bras ou d’étranglement.
Waza-ari
On accorde un waza-ari (presque un ippon) pour une projection exécutée avec contrôle, mais à laquelle manque l’un des éléments requis pour un ippon. On accorde aussi un waza-ari au combattant qui immobilise son adversaire pendant au moins 20 secondes, mais moins de 25 secondes.
Yuko
On accorde un yuko (presque un waza-ari) pour une projection exécutée avec contrôle, mais à laquelle manquent deux des éléments requis pour un ippon. Un yuko est aussi accordé au combattant qui immobilise son adversaire pendant au moins 15 secondes. Koka (presque un Yuko) : On accorde un koka au combattant qui projette son adversaire au sol sur l’épaule, la cuisse ou une fesse avec force, vitesse et contrôle. Un koka est aussi accordé au combattant qui immobilise son adversaire au sol pendant au moins 10 secondes.
Le combat prend fin quand l’un des judokas enregistre un ippon ou deux waza-ari. Un nombre illimité de yuko et de koka peuvent être réussis. Cependant, un waza-ari vaut plus que n’importe quel nombre de yuko et de koka, et un yuko vaut plus que n’importe quel nombre de koka. S’il y a égalité à la fin du temps réglementaire, les judokas s’affrontent pendant une autre période de cinq minutes. Le premier point ou la première pénalité détermine le gagnant. Le combat cesse dès que le premier point est marqué. S’il y a toujours égalité après le combat de prolongation, ce sont les juges qui déterminent le vainqueur.
(Source : www.olympic.ca)