Le grand saut pour Anne Boily

LA POCATIÈRE – Anne Boily vient tout juste d’avoir 17 ans. Elle est finissante à l’École Polyvalente La Pocatière. Dernièrement, elle a posé sa candidature pour l’obtention de deux bourses. Or, la qualité de sa candidature lui donne droit à une tierce bourse de 2 000 $, du doyen de la faculté des Sciences sociales de l’Université d’Ottawa. Emballée, Anne se dit que cet argent lui sera bien utile en septembre pour commencer l’université et ses fonctions de page.

Anne Boily aura un bal des finissants en juin et une entrée universitaire en septembre. Elle est contente de faire le saut, bien qu’elle soit quelque peu effrayée à l’idée de se lancer en Études internationales et langues modernes. Elle se rassure, car elle a été élève d’un jour dans sa future « école » et a été à même de constater qu’il y avait des services pour tout.

Parmi les cours à suivre dans son programme, notons la politique, l’économie internationale, le français, l’anglais et l’espagnol. L’immersion en Ontario ne sera pas un obstacle pour elle. La jeune étudiante est bilingue, connaît des gens dans cette province et y a aussi de la famille proche.

Page à la Chambre des communes

Anne aura un horaire de cours allégé pour occuper ses nouvelles fonctions de page à la Chambre des communes. « Le page est en quelque sorte un messager. Il est le lien entre les députés, il fait le suivi des documents entre eux ou entre les bureaux et la Chambre », mentionne-t-elle.

Pour obtenir cet emploi en lien avec ses études, Anne a franchi trois étapes, dont une dissertation, où elle décrivait ce que l’emploi lui apporterait, ce qu’elle apporterait au programme et comment elle aiderait son pays. Elle est bien fière d’avoir décroché ce poste, car les qualités requises sont le jugement, le tact, la courtoisie et l’aisance sociale.

La future bachelière croit que les écoles devraient mettre de l’avant ce genre de programme. « Sans l’aide de la conseillère en orientation, je n’aurais jamais pensé faire mes études à Ottawa et devenir page », conclut-elle.