Le Kamouraska embarque dans le mouvement « SolidariCourse »

Marie-Josée Saindon. Photo : Courtoisie.

Depuis le dimanche 26 avril, des centaines de marcheurs et coureurs se relaient chaque heure du jour ou de la nuit pour amasser des fonds pour les banques alimentaires du Québec.

La « SolidariCourse » s’est organisée en 48 heures, grâce à l’impulsion de coureurs et amateurs de défis de la province, dont Yvan L’Heureux de Rivière-du-Loup. C’est d’ailleurs ici en région que le mouvement a commencé et il pourrait se poursuivre jusqu’à la fin de l’été.

Chaque participant s’inscrit via la page Facebook SolidariCourse pour choisir son heure de défi et s’assurer qu’il y a un relais « virtuel » de coureurs ou marcheurs. Il imprime son dossard, prend une photo de lui et prend le chemin avant d’encourager virtuellement le prochain coureur quand il a terminé.

« On leur dit : « offrez-vous un défi! » Ceux qui ne marchent pas vont aller marcher une heure, ceux qui marchent peuvent courir et ceux qui courent peuvent aller courir la nuit, hors de leur zone de confort », a dit Yvan L’Heureux.

Les participants, qui ne payent pas de frais d’inscription, sont invités à donner à Moisson Kamouraska et à inviter leurs amis sur les réseaux sociaux à faire de même. Certains y vont seuls, en famille ou avec leurs animaux. « C’est beau de voir l’esprit de fierté que ça a créé », ajoute M. L’Heureux.

Rivière-du-Loup et le Kamouraska ont donc le mandat de remplir les plages horaires (168) jusqu’au dimanche  3 mai pour ensuite passer le relais à une autre région du Québec. Déjà, on sait que Gatineau, Montréal, Québec, Lévis, Sherbrooke et la Rive-Sud de Montréal y participeront.

Marie-Josée Saindon de Saint-Alexandre-de-Kamouraska et enseignante à l’école secondaire Chanoine-Beaudet de Saint-Pascal, a participé à la course.

« Je l’ai fait pour pouvoir amasser des sous pour une cause qui me tient à cœur. Le frigo ici est bien rempli, mais ce n’est pas le cas pour toutes les familles présentement. Le fait que c’est un défi de course, ça m’a motivé, car je suis passionnée. Après sept semaines à la maison, je trouve que ma vie manque de défis parfois, donc c’était aussi pour en relever un nouveau », a-t-elle confié.