LA POCATIÈRE – C’est dans un esprit de concertation régionale que différents organismes économiques, institutionnels et communautaires ont signé une entente, le 24 septembre, pour attirer et séduire des stagiaires spécialisés au Kamouraska. Projektion 16-35 agit comme coordonnateur.
« L’un des objectifs est de soutenir et d’outiller les entreprises et organisations qui souhaitent accueillir des stagiaires provenant de l’extérieur, même de l’international », de préciser M. Alexandre Bibeau, agent de migration chez Projektion 16-35.
De plus, le programme offre un accompagnement personnalisé aux stagiaires durant leur séjour et favorise leur intégration en emploi et leur établissement à plus long terme.
Lise Garneau, présidente Delp, Brigitte Pouliot, directrice générale de la SADC du Kamouraska, Claude Langlais, préfet suppléant MRC de Kamouraska, Édith Samson et Isabelle Chouinard, Véronique Michaud, directrice du développement et des communications Ville Saint-Pascal, Jean-Marc Tardif, directeur général de l’ITA, campus de La Pocatière, Claude Harvey, directeur général du Cégep de La Pocatière, Daniel Chabot, directeur général Ville de La Pocatière, Hélène Marquis, conseillère aux entreprises au CLE de La Pocatière, Sylvain Hudon, maire Ville de La Pocatière et Sylvain Thiboutot
Photo: Bruno Lacroix
Concertation
Le service d’accueil est officiellement en vigueur et vise des créneaux qui permettent au Kamouraska de se démarquer. On pense aux secteurs bioalimentaire, biotechnologique, de la foresterie, ou encore, de la R&D.
Un comité de gouvernance composé de représentants du CLD et de la SADC du Kamouraska, de développement économique La Pocatière (Delp), des villes de La Pocatière et de Saint-Pascal, du Cégep La Pocatière, de l’ITA, du Centre local d’emploi (CLE) de La Pocatière et de l’Agrobiopole du Bas-Saint-Laurent a été formé. Ce sont 10 000 $ qui ont été investis dans le projet pour sa 1re année d’opérations. Deux autres années pourraient s’ajouter.
Prototype
Invité lors du lancement du programme, jeudi dernier, M. Matin Renard en est le prototype typique. Étudiant en dernière année universitaire en biochimie en Belgique, M. Renard avait le goût de l’aventure pour son stage de fin d’études. Après des recherches sur Internet, le Belge a identifié Biopterre de La Pocatière. Débuté en septembre, son stage prendra fin en décembre.
Bien qu’il n’ait pas profité du nouveau programme, M. Renard a tout de même profité de l’expertise kamouraskoise en matière d’accueil. Par contre, de mentionner M. Sylvain Thiboutot, directeur général du CLD du Kamouraska, « avec le programme, on réduit de beaucoup le financement avec l’organisation retenue et les différents acteurs travaillent ensemble ».
