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Le maire de Montmagny adresse ses demandes aux candidats

MONTMAGNY – C’est la coutume. Chaque élection provinciale amène les maires à dresser ce que l’on appelle communément « une liste d’épicerie », afin de stimuler les candidats à soutenir des projets en cours, en voie de réalisation ou espérés par les municipalités. Mercredi dernier, le maire de Montmagny, Jean-Guy Desrosiers, nous a fait part de la sienne.

Le réaménagement du boulevard Taché, en boulevard urbain moderne, attrayant et digne de ce nom, qui respecterait la vision environnementale d’aménagement urbain du conseil municipal, est venu en tête de liste. La reconfiguration se ferait par étape, à partir de l’ouest, vis-à-vis la rue Jacques-Pozé, où se trouve la petite station de pompage, jusqu’au pont Rivard.

« Comme c’est un  »cadeau » qui nous a été fait par le gouvernement du Québec en 1993, de dire le maire, on aimerait bien qu’il nous aide financièrement à le reconfigurer et à le rendre plus attrayant pour l’ensemble des citoyens. » Le projet est évalué à une dizaine de millions de $.

Les projets ne manquent pas dans sa besace. « Le circuit de promenade piétonnière des trois ponts, le réaménagement du parc de la mairie pour l’harmoniser avec la bibliothèque. Le Palais de justice va quitter au cours de l’année et il va falloir réaménager ce secteur », mentionne-t-il.

« Il nous faut aussi, réalimenter le réservoir de la 11e rue avec une conduite d’eau de 14 pouces. La reconfiguration du réservoir nous permettrait de sécuriser l’alimentation en eau des citoyens », d’ajouter le maire.

« Mais bon, continue-t-il, premièrement, il faudrait que le gouvernement québécois – et c’est bon pour l’ensemble des villes – signe rapidement l’entente Canada-Québec, pour les chantiers. Aussi, qu’il nous retourne la taxe sur l’essence. Pour qu’on soit capable de se planifier des travaux en 2014. Ça, c’est essentiel. Si on nous traine ça jusqu’au mois de septembre, on ne pourra rien réaliser cette année, parce qu’on va être hors délais. »

Il aimerait également que le gouvernement élargisse le spectre de ce qui pourrait être couvert par ces subventions, mentionnant, les infrastructures structures sportives et culturelles. « Un moment donné, on voudrait peut-être rénover le Centre des migrations, mentionne-t-il à titre d’exemple, mais on ne pourra le faire seul et on devrait pouvoir s’associer à un programme existant. »

« Le gouvernement devrait nous reconnaître comme un partenaire, nous donner de l’autonomie et nous faire confiance. Je suis convaincu que 99 % des gens en politique municipale ont des bonnes intentions, veulent développer leur milieu pour favoriser leur population. » Il faudrait aussi que le gouvernement restructure des organisations en diminuant la bureaucratie gouvernementale, en commençant par l’attrition, a fait remarquer le maire en conclusion.