Le ministre de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations, M. Jacques Daoust, s’est entretenu ce matin (vendredi) avec M. Pierre Beaudoin, président du conseil d’administration de Bombardier, au sujet des rumeurs concernant la vente de la division Transport de Bombardier, dont l’usine de La Pocatière.
Mis au fait de cette rumeur, le ministre Daoust a rapidement joint M. Beaudoin pour connaître les intentions réelles de l’entreprise. C’est par un communiqué émis en milieu d’après-midi vendredi que le ministre relate sa discussion avec M. Beaudoin. « J’ai eu la confirmation ce matin que la division Transport de Bombardier n’est pas à vendre. Il y a présentement un mouvement mondial de consolidation dans l’industrie du transport et il n’est pas exclu que Bombardier participe à cette réorganisation », a précisé le ministre.
Dans le cadre de cette restructuration, Bombardier analyse présentement les différentes possibilités qui lui sont offertes. « Bombardier est une entreprise qui fait la fierté des Québécois partout dans le monde. Je suis très heureux de la confirmation que j’ai pu obtenir ce matin sur la volonté de l’entreprise de ne pas vendre sa division Transport. C’est une excellente nouvelle pour les travailleurs de l’entreprise, mais aussi pour tous les Québécois », a finalement mentionné le ministre.
Ce faisant, peut-on lire sur ICI Radio Canada, le ministre Daoust tente de démentir les informations relayées par Reuters et selon lesquelles Bombardier étudiait différentes options pour sa branche ferroviaire, dont une cession pour un montant pouvant atteindre 5 milliards de dollars américains, afin de répondre aux défis de son activité dans l’aérien.
Citant des sources proches du dossier, l’agence de presse rapporte que le groupe d’aéronautique et de matériel ferroviaire collabore avec des banques sur des options stratégiques pour sa division du transport ferroviaire, qui fournit des rames de train ainsi que des équipements de signalisation et de contrôle.
Les différentes options envisagées comprennent une éventuelle vente, partielle ou totale, de cette activité, ainsi qu’une mise en bourse, ont dit à Reuters trois sources qui ont requis l’anonymat.