Publicité

Le Pavillon-de-l’Avenir construit un simulateur de course automobile : Projet S.E.A.T.

Sous la supervision de leur enseignant, une dizaine d’élèves des secteurs administration, commerce et informatique, métallurgie, électrotechnique et fabrication mécanique du Centre de formation professionnelle Pavillon-de-l’Avenir de Rivière-du-Loup ont participé à la construction d’un simulateur automobile dynamique.

Appelé S.E.A.T. (Simulation d’Environnement Automobile Technologique), ce projet pédagogique fait appel à plusieurs champs d’expertise, de la programmation informatique à la soudure de l’aluminium, en passant par l’ergonomie, l¹électronique et la gestion de la physique du mouvement. Au cours des prochains mois, le simulateur sera présenté au grand public dans le cadre de plusieurs expositions et événements de voitures de sport tenus entre Québec et Rimouski.

« D’entrée de jeu, nous avons mis la barre haute. Nous sommes partis d’une feuille blanche. Nous n’avions aucune idée de ce à quoi ressemblerait notre prototype au terme de la démarche », d’expliquer M. Mathieu Ouellet, enseignant au programme en soutien informatique.

Immersion virtuelle

Selon l’enseignant, le simulateur a été conçu de manière à faire vivre une expérience d’immersion virtuelle la plus près de la réalité. Il a été fabriqué sur une plateforme légère, ultra robuste, avec des actuateurs de mouvement qui permettent de ressentir toutes les sensations de roulis et d’inclinaisons, ainsi que les vibrations intelligentes d’une voiture de course. Le cockpit est composé de trois écrans d’ordinateur, d’un siège de compétition avec sangles de sécurité de quatre points pour bien retenir le pilote, un volant de course avec palettes pour les changements de rapports de vitesse, de même qu’un pédalier Fanatec. La structure a été assemblée pour être facilement déplaçable.

M. Ouellet a indiqué que les élèves ont beaucoup appris de ce projet qui s’inscrit dans une démarche entrepreneuriale. « Nous avons fonctionné comme une entreprise. Nous nous sommes partagé les différentes responsabilités. Je peux dire que les élèves s’y sont investis sans compter. »

S’il faut en croire l’enseignant, le projet est loin d’être fini. « Nous aimerions bien ajouter un habitacle autour du cockpit pour augmenter le niveau de réalité, pour rendre l’expérience encore plus complète. Nous voudrions aussi tester notre simulateur avec un casque de réalité virtuelle comme Oculus. »