LA POCATIÈRE – Les participants au premier Rendez-vous de l’innovation bioalimentaire du Bas-Saint-Laurent sont repartis comblés et énergisés par les témoignages et allocutions entendues. Quelque 145 personnes sur les 150 attendues ont participé à l’événement, ce qui est un succès, selon M. Vallier Robert, président du Domaine Acer d’Auclair et co-président d’honneur de l’événement avec M. Pierre Talbot de Premier Tech.
Le Rendez-vous se tenait les 3 et 4 mars derniers à La Pocatière. « Des conférenciers sont venus présenter leurs entreprises, leurs innovations, le chemin parcourus pour arriver là où ils sont aujourd’hui », résume M. Robert. Des visites ont aussi eu lieu dans les centres de recherche. « On a pu voir concrètement le travail qu’ils font et ce qu’ils peuvent faire pour nous », a poursuivi Vallier Robert.
La passion
Beaucoup d’idées ressortent de ces échanges, dont la volonté de développer le goût pour l’entrepreneuriat. Les échanges du mardi après-midi ont réuni Pascal-André Bisson du Mouton Blanc, Jacques Blanchette de la Mine de Ketchup (entreprise de salsa à Padoue), Sarah Landry de la Poissonnerie Gagnon, Vallier Robert du Domaine Acer et Gilles Gaudreau de l’hydromellerie Saint-Paul-de-la-Croix. « La passion, c’est ce qui nous caractérise », a lancé M. Bisson. Pour demeurer dans le peloton de tête, dit-il, il faut innover et s’impliquer. M. Robert a fait valoir l’importance de la formation et de se donner des « deadlines. »
Innovation
Mercredi avant-midi, d’autres intervenants se sont réunis autour du thème Soutenir des démarches d’innovation bioalimentaire au Bas-Saint-Laurent, difficultés et facteurs de réussite. Jocelyn Caux de Solutions Novika a raconté comment un évaporateur récupérant la vapeur est devenu une référence en termes d’efficacité en acériculture. Charles Lavigne du CDBQ a parlé de la participation de ce centre pour La fromagerie la Tête sur le Bio. Pascale Malenfant de Biopterre a rappelé les grandes étapes de la mise en place depuis 5 ans d’une économie mycologique au Kamouraska.
La suite
Au terme de l’événement, Mme Suzanne Tremblay, de la Coalition Urgence Rurale et l’une des initiatrices du projet, a insisté sur l’importance de publiciser le succès de cette rencontre. « On veut qu’il y ait une suite. Il faut entretenir la flamme pour qu’il y ait une suite », a-t-elle déclaré. La communication et l’utilisation des réseaux sociaux ont aussi été identifiées comme des facteurs de réussites.

