SAINT-JEAN-PORT-JOLI — « Le Québec est à genoux. Qui va défendre la langue française ? », a, entre autres, déclaré le candidat péquiste André Simard, à Saint-Jean-Port-Joli, devant une poignée de militants, tout en les invitant à ne pas plier l’échine.
Pour André Simard, le scénario de 2012 s’est reproduit. Troisième derrière le libéral Norbert Morin et la caquiste Mireille Caron, il avait du mal à expliquer les résultats dans Côte-du-Sud.
Force est de constater pour M. Simard que son message « d’intégrité et de compétence » n’a pas trouvé écho. Pourtant, disait-il, il a été le plus présent dans les médias et, contrairement à M. Morin, a répondu présent à toutes les offres de débat public. Il a mis en doute la volonté de M. Morin de défendre les vraies affaires en refusant de débattre devant les étudiants du Centre d’études collégiales de Montmagny.
« On voté plus fortement pour une candidate fantôme », observe M. Simard en référence à Mireille Caron de la CAQ. André Simard déplore aussi la « campagne de peur » qui a été menée dans Côte-du-Sud.
André Simard a remercié tous les membres de son entourage qui ont participé à sa campagne ainsi que les médias régionaux dont il a souligné le travail professionnel. Autant le président de l’Association, Michel Forget, que son organisateur, Paul Crête, ont souligné les qualités et les compétences du candidat Simard.
André Simard et aussi Paul Crête ont ajouté que cette défaite confrontera le Parti québécois à une importante réflexion au cours des prochains mois.
Nous avons tenté sans succès de joindre Mireille Caron avant de mettre sous presse.

