RIVIÈRE-DU-LOUP – Le secteur bioalimentaire du Bas-Saint-Laurent a dévoilé le 22 novembre dernier son nouveau plan stratégique de développement pour les cinq prochaines années.
« Ce qui est particulièrement intéressant dans cette démarche, c’est l’implication des différents intervenants, les gens qui gravitent autour de l’agroalimentaire. Nous voulons faire connaître le plan stratégique et obtenir le plus d’adhérents possibles », a commenté Gilles Guimond, président de la Table de concertation agroalimentaire du Bas-Saint-Laurent (TCABSL).
À Rivière-du-Loup, une trentaine de personnes ont assisté à une activité visant à présenter le plan stratégique. Il y a eu également un lancement à Mont-Joli. Le secteur bioalimentaire est important tant du point de vue économique que social, puisqu’il génère 9 % du PIB de l’économie régionale et procure de l’emploi à 18 000 personnes, soit 20 % de tous les emplois de la région. Le secteur bioalimentaire contribue à l’occupation du territoire par son déploiement dans l’ensemble de la région.
« Ce plan est assez large et c’est voulu comme ça », a noté Johanne Martel, directrice régionale du Bas-Saint-Laurent du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation. Il aborde la concertation et la coordination régionale, la production et la transformation, la valorisation des produits sur les marchés et le rayonnement du secteur. « Il marque l’aboutissement de plusieurs mois de travail et c’est pourquoi je tiens à remercier l’ensemble des partenaires pour leur collaboration. Nous sommes maintenant prêts à aller de l’avant et à voir naître des projets novateurs », a affirmé Mme Martel.
Attirer la relève
À titre d’exemple, on a noté que les produits biologiques constituent une piste de développement très intéressante considérant que la demande est en croissance. « Ce qui fait que ça marche ou pas, c’est le consommateur. On veut s’adapter et on se démarque déjà dans la région avec le travail fait par l’organisme Les Saveurs du Bas-Saint-Laurent », a ajouté la directrice régionale du MAPAQ. D’ailleurs, Nicole Lavoie, directrice générale des Saveurs du Bas-Saint-Laurent, est convaincue que les actions inscrites dans ce plan contribueront à faire connaitre le savoir-faire et les produits bioalimentaires bas-laurentiens.
« On veut vraiment développer l’agroalimentaire, donner un vent d’optimisme. C’est un tout, rendre l’agroalimentaire plus positif pour attirer la relève », a souligné le président de la TCABSL. Comme pour plusieurs industries au Bas-Saint-Laurent, un des principaux défis de ce secteur économique est le recrutement de la main-d’œuvre et le développement de la relève entrepreneuriale. En fait, on se bat surtout pour garder les acquis et innover en réalisant des projets concrets. « Ce n’est pas juste un exercice de communication », a souligné Mme Martel.
M. Guimond a également remercié tous les partenaires du secteur bioalimentaire pour leur participation et leur contribution à l’élaboration du nouveau plan stratégique. Il remercie aussi les partenaires financiers suivants: les directions régionales du MAPAQ, du MFE, du MAMROT, d’Emploi Québec, ainsi que la Conférence régionale des éluEs du Bas-Saint-Laurent, les fédérations de l’UPA de la Côte-du-Sud et du Bas-Saint-Laurent, la Fédération des caisses Desjardins du Québec, vice-présidence Bas-Saint-Laurent, et les Caisses Desjardins Bas-Saint-Laurent. « Au-delà de l’argent, il y a eu beaucoup plus d’implication en temps et représentation des partenaires », a conclu le président de la TCABSL.
Par Mario Pelletier; Infodimanche.com