Le terrain de l’ancien Sainte-Anne a été vendu

LA POCATIÈRE – Un an presque jour pour jour après l’incendie qui a ravagé le restaurant Pizza Bouffe et L’espace animalier 2e vie, le terrain où gisait anciennement le célèbre Hôtel Sainte-Anne a trouvé preneur, en la personne de M. Luc Sénéchal.

Les lieux avaient fait l’objet d’une saisie au préalable, par le Shérif du palais de justice de Rivière-du-Loup, en raison du nettoyage du site qui avait été assumé par la ville de La Pocatière et dont la facture n’a jamais été remboursée par les propriétaires. 

Un avis de mise à l’encan du terrain a été émis le 3 juillet et ce dernier s’est déroulé le jeudi 13 août en matinée. C’est le propriétaire du terrain voisin où était situé le restaurant Pizza Bouffe, M. Luc Sénéchal, qui s’est porté acquéreur du site. Comme aucun autre acheteur ne s’était déplacé, le terrain lui a été alloué à son prix de départ, soit la somme de 9 845 $.

Nettoyage des lieux

Situé au carrefour le plus achalandé de La Pocatière, le terrain de l’ancien Sainte-Anne a été source de préoccupations pour les citoyens de la ville depuis son incendie. La ville avait procédé au nettoyage des débris, suite au feu, mais les fondations de l’ancien bâtiment sont toujours présentes. « Je prends le terrain en main et tout sera déblayé dans les prochaines semaines », de confier le nouveau propriétaire, Luc Sénéchal. « J’ai payé le juste prix, compte tenu de la somme que je dois débourser pour remettre les lieux en état. C’est une vente finale, donc j’ai aussi acheté tel que vu. Si le terrain est contaminé par exemple, c’est à mes frais », précisait-il. 

Le maire de La Pocatière, M. Sylvain Hudon, se disait très heureux du dénouement, et cela, même si la Ville ne recouvre pas entièrement la somme de 36 821 $ qu’elle a dû défrayer pour le nettoyage de l’an dernier. « Nous, ce que nous voulions, c’est que le terrain trouve preneur le plus rapidement possible et qu’il soit remis en état, ce que M. Sénéchal nous a assuré qu’il ferait », déclarait-il.

Projets d’avenir

Questionné sur l’éventualité d’un nouveau projet commercial sur le site, M. Sénéchal avoue que rien n’est sur la table pour le moment. Il se donne du temps pour y réfléchir, d’autant plus qu’il juge le contexte économique actuel peu favorable. « J’aimerais être le promoteur des projets à venir, mais on ne connaît pas le futur », confiait-il. Toutefois, il espère que la Ville fera preuve de souplesse dans l’application de ses règlements municipaux, étant donné la situation sur un coin de rue qui, en temps normal, amènerait certaines contraintes de construction.

« Ce qui est le plus heureux, c’est que personne de l’extérieur n’a pris possession du terrain. Autrement, il aurait toujours fallu s’entendre entre propriétaires voisins où acheter l’autre pour faire un projet », concluait-il, nous précisant du même coup que les deux unités, Saint-Anne et Pizza Bouffe, ne feront maintenant plus qu’une.