SAINT-JEAN-PORT-JOLI — Une cinquantaine d’employeurs se sont fait entendre, mardi, pour réclamer des services d’urgence accrus sur le territoire de la MRC de L’Islet. Ils sont essentiels, selon Hervé Bernier, d’Action d’Urgence, pour y maintenir une activité économique forte.
Directeur des ventes et marketing chez Rousseau, Charles-Alexandre Paré soulève trois points en faveur du maintien des services d’urgence au CLSC de Saint-Jean-Port-Joli. Ils favorisent l’attraction de la main-d’œuvre. Ils assurent la sécurité des employés en cas d’accident. Leur absence amène une augmentation des coûts en obligeant les travailleurs à se rendre jusqu’à La Pocatière ou Montmagny. « Un petit bobo peut devenir grand beaucoup plus vite », dit-il.
L’industrie touristique est elle aussi touchée par la présence de soins d’urgence, selon Jean Saint-PIerre, directeur de l’Office du tourisme et représentant des commerces touristiques de la MRC de L’Islet. Le milieu doit être assez intéressant, dit-il, pour que des familles ou des étudiants choisissent de venir ou de revenir s’y établir.
Insécurité
Parlant au nom des organismes communautaires, Andrée Pelletier a mentionné que la diminution des services d’urgence amène de l’insécurité, souvent auprès des groupes plus vulnérables. Elle craint une hausse à long terme des problématiques sociales. Les services d’urgence doivent être offerts sept jours semaine, 24 heures par jour, clame-t-elle.
Membre du comité instauré pour trouver des solutions, François Gagnon se dit réaliste en misant sur un retour progressif des services d’urgence. À court terme, il faut, selon lui, avoir à nouveau recours aux médecins dépanneurs. À moyen terme, il vise une hausse des services en vue d’un retour à long terme d’une présence médicale 24/24, sept jours sur sept.
