Rivière-du-Loup – C’est sous le thème « Hurlons D’Amour pour notre région » que s’est tenue samedi le 7 février devant les bureaux de Jean D’Amour à Rivière-du-Loup, une manifestation organisée par le Conseil central du Bas-Saint-Laurent (CCBSL-CSN) contre les mesures d’austérité du gouvernement Couillard.
En plus des militants et des représentants de l’exécutif de la CSN, de nombreux représentants de divers organisations et organismes locaux et régionaux ainsi que des citoyens étaient présents. Nancy Legendre, présidente du CCBSL, Jean Lacharité, vice-président de la CSN et basé à Montréal, ainsi que Mario Guertin du CCBSL ont pris la parole du côté syndical.
Du côté des organismes et des citoyens, Marie-Neige Besner de la nouvelle organisation citoyenne « Touche pas à ma région BSL », Véronique Thibeault et Anaïs Giroux-Bertrand de la TROC BSL ainsi que le comédien Christian Bégin ont parlé aux manifestants.
JEAN D’AMOUR ABSENT
Ainsi, Mme Legendre mentionnait que, la nuit précédant la manifestation, une vigile était postée devant les bureaux du député et ministre D’Amour, en réaction au bâillon imposé par le gouvernement le vendredi 6 février en lien au projet de loi 10 en santé.
Elle s’adressait ainsi au ministre D’Amour qui était absent : « Le message est clair, ça ne passe pas chez nous. Ce que nous sommes venus dire à M. D’Amour est très simple. Vous serez ministre de quoi quand vous l’aurez fermé, notre région? Vous êtes très fier d’être nommé ministre. Mais ça vient avec des responsabilités. Maintenant, levez-vous et tenez-vous debout pour notre région! »
S’adressant ensuite au premier ministre Couillard, elle le sommait de cesser de s’approprier la majorité silencieuse puisqu’à la suite de sa tournée de la région, elle est à même d’affirmer que des familles, des personnes âgées et que tous les gens rencontrés sont unanimement contre toutes ces coupures qui viennent attaquer les plus vulnérables et démunis.
Pour symboliser le bâillon imposé, des masques de chirurgiens marqués d’une croix ont été distribués dans la foule qui a ensuite observé une minute de silence.
Collaboration spéciale, Cathy Gagnon infodimanche.com