SAINTE-HÉLÈNE – Inquiétés par le nombre élevé d’immobilisations de wagons du CN sur la route de l’Église Nord récemment, les élus de Sainte-Hélène et les services d’urgence ont exigé des réponses.
Le passé des résidents de Sainte-Hélène est toujours marqué par le déraillement de wagons contenant du chlore qui avait mené à des centaines d’évacuations en octobre 2003. Le conseil municipal et les représentants des services d’urgence sont ainsi devenus inquiets suite au détachement et à l’immobilisation de wagons à trois reprises cette année, sur une période d’environ un mois, à la hauteur de la municipalité.
Un des wagons avait d’ailleurs complètement bloqué l’accès à la route principale du village pendant trois heures. « Si un véhicule d’urgence avait eu à traverser le chemin de fer au même moment que le wagon bloquait l’accès, le détour aurait coûté de nombreuses minutes cruciales », estime la mairesse Louise Hémond.
« Le CN a répondu très rapidement et nous avons rencontré la police du CN, Pierre Bergeron », précise-t-elle. « Nous avons d’abord été rassurés que les détachements des wagons étaient manuels et les immobilisations causées par des bris mécaniques ».
Si le CN n’a pas relevé l’incident qui aurait duré trois heures, la mairesse a appris que les règles étaient claires : le passage principal ne peut pas être bloqué plus de cinq minutes. « Monsieur Bergeron nous a indiqué un numéro d’urgence à contacter si la situation se reproduisait », indiquait la mairesse. D’ailleurs, tous les maires concernés du Kamouraska seront rencontrés cet automne par le CN, pour une mise à jour des informations.
