LA POCATIÈRE – Luc Pelletier a étudié en théâtre au Cégep de La Pocatière. Installé à Montréal, il revient chaque automne, pour tenir un événement culturel de plus en plus prisé par les équipes d’improvisation de partout au Québec. Premier tournoi de la saison, il est fier, en parlant de l’Open Poc, de reprendre le slogan de la ville : c’est ici que ça commence.
« Notre événement peut maintenant se compter parmi les trois plus gros tournois d’improvisation de niveau sénior au Québec », lance le directeur des Productions Arte-Théâtre. La mission de son organisme : promouvoir la culture à La Pocatière.
Attirant une vingtaine d’équipes de l’extérieur de la région, il est clair, selon M. Pelletier, que les retombées économiques sont importantes. D’ailleurs, l’Open Poc qui se tiendra les 7, 8 et 9 octobre prochain a pris de l’ampleur. On comptera quatre équipes de plus que l’an dernier (voir autre texte).
Croissance
Une première édition a eu lieu au printemps 2010. Le comité organisateur constate alors que plusieurs autres tournois ont lieu à cette période de l’année. « Nous avons donc décidé de tenir l’événement durant la fin de semaine de l’Action de grâce, alors que les ligues d’improvisation viennent à peine de débuter leur saison, et ce fut un succès », souligne Luc Pelletier. Du coup, le tournoi passe de sept à 16 équipes et cette année à 20. Près de 200 improvisateurs débarqueront à La Pocatière.
Sa vision d’avenir : offrir un événement culturel important à La Pocatière. Il la partage avec Éric Duchesneau qui l’aide dans l’organisation de l’Open Poc.
Un atout
Natif de Rivière-du-Loup, Luc Pelletier est tombé amoureux de La Pocatière pendant ses études collégiales. « Ici, il y a les ressources pour créer un événement de taille », dit-il. La présence d’un cégep qui offre le profil théâtre dans son option Art et Lettre est pour lui un atout.
Luc Pelletier est à Montréal depuis 2007. Après une sabbatique, il reprend cette année son baccalauréat en Animation et recherche culturelle à l’UQAM.
Malgré ses études en théâtre, Luc Pelletier avoue bien candidement ne pas faire d’improvisation. Son plaisir : « voir les gens, ici, qui tripent, qui s’amusent. »
