L’intégration passe aussi par le travail et les loisirs

L’intégration des personnes ayant une déficience intellectuelle passe aussi par le travail et les loisirs. 

Depuis deux ans, Stéphanie Lebel de la Boutique Corail, à La Pocatière, accueille une personne vivant avec ce handicap. À raison d’une ou deux journées par semaine, cette employée bénévole aide à l’inventaire, place des vêtements par tailles, déballe de la marchandise, effectue de l’entretien ménager. « Le travail contribue à accroître son estime de soi », note Mme Lebel. 

Heureuse de pouvoir compter sur cette ressource, elle la récompense en lui offrant de petits cadeaux, des vêtements, des fleurs, etc.  Stéphanie Lebel insiste sur la joie de vivre de cette personne. « Elle donne beaucoup. Elle est toujours de bonne humeur. Les clients sont contents de la voir », ajoute Mme Lebel. « Bien sûr, c’est peut-être un peu plus long pour lui faire apprendre quelque chose, mais une fois qu’elle le sait c’est toujours fait selon nos demandes », souligne Mme Lebel qui compte bien la garder au sein de son commerce pour longtemps.

Salon de quilles

Au Salon de quilles Saint-Pascal, Robin Thériault accueille chaque semaine des personnes handicapées intellectuelles. Six font partie de ses ligues de quilles. D’autres viennent à l’occasion. « J’agis avec elles comme avec tout le monde », raconte M. Thériault qui n’hésite pas à leur lancer une « joke » de temps à autre. « Quand tu n’as pas l’habitude de côtoyer des personnes handicapées régulièrement, tu peux ressentir un certain malaise. Mais dès que tu les côtoies pendant un bon bout de temps, tu te rends compte que ce sont des personnes comme tout le monde », dit-il. 

Différents salons de quilles, dont le sien, organisent annuellement à tour de rôle un tournoi pour les personnes handicapées. Sans oublier le déjeuner quilles de l’APHK.