Un projet novateur a été développé dans le cadre d’une collaboration avec d’autres musées de la province et les contenus du programme scolaire virtuel ont été renouvelés.
Depuis l’été dernier, le Musée de la mémoire vivante participe, avec dix autres musées du Québec, à une démarche de collaboration et de cocréation d’un outil novateur de médiation culturelle. Le Musée de la mémoire vivante, le Musée des beaux-arts de Montréal et le Musée de l’Holocauste ont été les trois musées, sur un total de dix institutions participantes, à développer et tester leurs prototypes auprès d’élèves de partout au Québec.
L’entreprise québécoise Spoken Adventures a été sélectionnée pour développer l’application mobile de ces activités. Le Musée de la mémoire vivante a, pour sa part, conçu un prototype d’activité scolaire au sujet de Philippe Aubert de Gaspé, dernier seigneur de Port-Joly et célèbre écrivain du roman historique Les anciens Canadiens.
Les tests de cette activité inédite et gratuite se sont déroulés au cours des mois de novembre et de décembre auprès de groupes des 2e et 3e cycles du primaire. Les commentaires ont été très positifs. Ils permettront d’apporter des améliorations à cette activité et motivent l’équipe du Musée à participer éventuellement à de nouveaux projets de ce type.
Cet automne, de nouvelles activités ont été offertes à des élèves francophones du Canada, grâce à un partenariat entre le Musée et l’École en réseau. « Des pommes à croquer ! », une activité destinée aux élèves du 2e cycle du primaire, avait pour objectif de présenter l’histoire des pommes et des vergers au Québec grâce à l’écoute et l’analyse d’extraits de témoignages oraux. Les participants étaient ensuite invités à rédiger et à illustrer une expérience personnelle liée aux pommes. « Le Loup-Garou de Kamouraska », pour le 2e cycle du primaire, proposait aux élèves d’enquêter sur une légende, puis de rédiger sur le sujet en équipe avec un élève d’une autre école du Québec.