SAINTE-HÉLÈNE – Les 65 jeunes de l’école primaire et la communauté de Sainte-Hélène ont un parc communautaire à leur image. Le comité du parc a célébré, le samedi 5 décembre, le baptême des nouveaux jeux par le dévoilement d’un écriteau, sur lequel figure le nom des parrains et marraines commanditaires.
D’entrée de jeu, Daniel Chénard, directeur de l’école, a dressé un historique du projet. À l’automne 2005, les anciens jeux reçoivent leur premier diagnostic. Ceux-ci sont très souffrants. La maladie est généralisée, la gangrène s’est propagée dans ces jeux âgés de plus de vingt ans. « Il n’y a pas d’autres choix, l’heure de l’amputation a sonné », dit-il.
En mars 2006, une vingtaine de représentants enclenchent les procédures. Le mois suivant, le projet est conçu intérieurement. Ce n’est qu’au mois de mars 2008, que le comité voit à l’écran leur futur bébé. Les travaux se réalisent en avril et mai 2009.
Les récréations sont « plus hot que jamais » selon les jeunes.
L’Opti-Parc
Les enfants ont pour s’amuser une panoplie de jeux à leur disposition, dont trois modules comprenant une glissade triple de six pieds et une autre de huit, des bascules, un mur d’escalade et des jeux pour tourner ou cogner, le tout fait sur mesure.
La récupération de balançoires et l’installation de bancs et de bacs de poubelle et de recyclage s’ajoutent aux jeux existants. Le coût du projet est évalué à 94 000 $.
« C’est l’aboutissement d’un travail colossal […] une belle vitrine pour la communauté », a salué à maintes reprises le maire de Sainte-Hélène, M. Dominic St-Pierre, heureux de l’expérience vécue dans la municipalité.