Les amateurs de théâtre d’été seront comblés par la pièce Maestro, présentée tout l’été à La Roche à Veillon de Saint-Jean-Port-Joli.
Maestro, créée en 2013 et qui a été jouée partout au Québec et en Ontario, est un régal pour les spectateurs en quête de divertissement et d’humour. En pleine rupture amoureuse, Maude, interprétée par Amélie Laprise, décide qu’il est temps pour elle d’obtenir le poste qu’elle mérite. Lasse d’être second violon dans l’orchestre qui l’engage, elle aspire à devenir soliste. Pour atteindre cet objectif, elle invite chez elle le chef d’orchestre, incarné par Pierre-Yves Charbonneau, dans l’espoir de le convaincre de l’engager. Mais le chef capricieux a d’autres projets en tête.
La situation se complique lorsque l’ex jaloux de Maude, également musicien, s’invite au souper. Antoine Paré-Poirier campe ce rôle avec brio, ajoutant une dose supplémentaire de chaos et de comédie qui pimente l’intrigue. Maude réalise que nous sommes parfois prêts à bien des bassesses pour réaliser nos rêves professionnels.
Chaque personnage est incarné avec une énergie débordante et une justesse qui ne manquent pas de séduire le public. Amélie Laprise est hilarante et impressionnante par sa capacité à naviguer entre ses deux personnalités. Pierre-Yves Charbonneau, en chef d’orchestre excentrique, fait éclater de rire la salle avec ses mimiques et sa personnalité plutôt particulière. Antoine Paré-Poirier brille dans son rôle de l’ex, compositeur de musique pour films coquins. Les interactions du trio sont pleines de complicité.
60 ans de divertissement
La Roche à Veillon, célèbre pour ses spectacles musicaux et son théâtre d’été, livre encore la marchandise avec Maestro pour ses 60 ans. En plus de la qualité du spectacle, l’expérience peut être prolongée avec une option de forfait souper spectacle qui permet de goûter un repas traditionnel québécois.
Maestro s’inscrit dans cette tradition de théâtre d’été. La pièce allie humour et une pointe de folie, ingrédients essentiels pour une soirée réussie. La mise en scène de Carol Cassistat rend pleinement justice à l’œuvre de Claude Montminy.