SAINT-ALEXANDRE — Maurice Pelletier de Saint-Alexandre a subi une amputation de la jambe à six ans à la suite d’un accident. Son handicap a fait en sorte qu’il a reçu des prestations d’aide sociale pendant plusieurs années. Âgé de 65 ans, depuis qu’il reçoit sa pension du fédéral, il déplore ne plus avoir droit à son carnet médical.
Cet avantage lui permettait notamment d’obtenir un dédommagement pour ses transports de soins de santé et pour le stationnement. « Je n’ai plus les moyens d’aller à l’hôpital », dit-il. M. Pelletier en a aussi contre l’obligation de payer pour le stationnement quand il va au CLSC à Saint-Pascal, et ce, même s’il a sa vignette pour personne handicapée. À Rivière-du-Loup, ce tarif n’existe pas, dit-il.
Sa situation l’empêche de stationner son véhicule dans la rue et de marcher jusqu’au CLSC, dit-il. « À -20 oC, en béquilles, sur la glace, ce n’est pas évident », dit-il. Maurice Pelletier s’interroge à savoir combien il en a coûté pour implanter ce qu’il appelle les « machines à sous » et combien elles rapportent. (M.G.)

