SAINT-PASCAL – L’attribution du contrat de métro de Montréal traîne en longueur et en processus juridique. Qualifié comme étant « la saga Bombardier » par plusieurs, le député-ministre Claude Béchard se dit quant à lui « tanné » de toute la « chicane » autour du dossier.
Le député-ministre est direct. « Lorsque le contrat a été offert de gré à gré, tout le monde était d’accord », raconte M. Béchard. Tous, sauf la Société de transports de Montréal (STM), soutient-il, qui avait des doutes et voulait faire appel à l’international. « Elle va peut-être y arriver », exhorte-t-il.
Le ministre est conscient que le dossier « doit débloquer ». Son gouvernement, dit-il, a réagi promptement dès le début, entre autres, avec une exigence de 60 % de contenu canadien pour assurer des emplois au Québec.
« Cherchez un gouvernement qui met deux milliards sur la table? », émet-il. « L’argent est là, nous sommes prêts à renouveler, nous avons besoin de renouveler les wagons, mais le gouvernement a les mains liées tant que c’est devant les tribunaux », conclut-il.
Récemment, le consortium Bombardier-Alstom a déposé une injonction à la cour.