SAINT-JEAN-PORT-JOLI – Une page de l’histoire religieuse et médicale de Saint-Jean-Port-Joli est tournée, alors que les Petites Franciscaines de Marie quittent la communauté. Des soins infirmiers à la pastorale, elles auront passé 62 ans dans le milieu port-jolien.
Arrivées à Saint-Jean-Port-Joli en 1948, lors de la fondation de l’hôpital, une dizaine de religieuses travaillent à l’administration, aux cuisines ou comme infirmières. Elles y resteront jour et nuit jusqu’à la fermeture de l’hôpital, 26 ans plus tard.
Dès lors, quatre Petites Franciscaines de Marie demeurent dans le milieu afin d’assurer divers services, dont la visite des malades et la création de groupes de prière.
Aujourd’hui, les deux dernières religieuses, Sœur Aline Rocheleau et Sœur Gertrude Émond, rentrent à la Maison Mère de Baie-Saint-Paul. Leur congrégation est implantée au Québec, aux États-Unis et à Madagascar, pour un total de 183 religieuses.
Sœur Éliane Gauthier près de la mosaïque des sœurs qui ont résidé à Saint-Jean-Port-Joli et d’une aquarelle de Claudette Bourgault
Dévouement
« Quand il y avait des accouchements ou des urgences, nous nous levions la nuit », se rappelle Sœur Judith Coulombe, infirmière. À l’époque, les infirmières logeaient dans l’hôpital.
Les religieuses s’entraidaient pour assurer les quatre services de l’hôpital : médecine, chirurgie, obstétrique et urgence, raconte Sœur Éliane Gauthier, infirmière à l’hôpital, puis au CLSC, pendant 31 ans.
« Tant que je vais en avoir le pouvoir, je vais continuer à aider », conclut Sœur Éliane Gauthier, toujours active.