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Mission accomplie pour Madeleine Couturemaurice_gagnon20140311

LA POCATIÈRE – Juin 2013, Le Placoteux annonce que la Dre Madeleine Couture projette de gravir l’Annapurna, un sommet de l’Himalaya, au Népal, en compagnie de 12 autres trekkeurs pour aider la recherche sur le diabète. C’est en novembre dernier qu’elle a relevé le défi et contribué à amasser 70 000 $ pour la cause.

Katmandou est une ville très polluée, raconte Mme Couture qui s’est retrouvée avec une laryngo-trachéo-bronchite la veille du départ de l’expédition. La prise d’antibiotiques aura raison de ce problème de santé. Contrairement à d’autres membres de l’équipe, elle effectuera l’ascension de la montagne et le retour, sans maladies ni blessures. Elle parviendra même à s’adapter assez facilement à l’altitude.


Les nuits étaient froides, mais le groupe était équipé pour y faire face.

Ce qu’elle a trouvé le plus difficile dans ce projet, c’est d’affronter le froid, toujours présent et incisif entre 15 h, alors que le soleil disparaît derrière les montagnes, et 10 heures le lendemain matin. La température variait de 20 degrés le jour à -10 la nuit. Heureusement, le temps a été favorable. « Il n’y a pas eu une goutte de pluie », dit-elle. 

Le premier trajet du défi se faisait jusqu’à Chyamche, point de départ du circuit Annapurna, à bord d’un vieux bus Mahindra longeant les falaises escarpées. Retenez votre souffle. C’est aussi à bord de ce bus que les participants termineront leur expédition. « Au retour, nous avons vu un camion renversé dans la rivière en bas de la falaise », se souvient Madeleine Couture.


Le groupe au sommet de l’Annapurna

L’altitude

Tout au long du projet de 21 jours, les trekkeurs ont dû s’acclimater à divers niveaux d’altitude depuis Katmandou qui se situe à 1 385 mètres. « On montait 300 à 500 mètres par jour, pas plus », note l’aventurière. Le sommet est à 5 416 mètres. Les derniers Yacks ont été aperçus vers 3 500-3 700 mètres. « Pour certains, les derniers 200 mètres ont été très pénibles. » Même au retour, certains ont terminé la descente en motocyclette et à dos d’âne.

Le groupe était composé de huit hommes et cinq femmes. La cadette avait 38 ans et la doyenne 63 ans. Malgré les difficultés et les écueils, Madeleine Couture garde un très bon souvenir des populations bouddhistes rencontrées en montagne, des petits villages où ils ont séjourné, de l’équipe technique qui les accompagnait et des paysages.