SAINT-AUBERT — Le dimanche 6 mars dernier, à l’occasion de la Journée internationale des femmes, près de 25 femmes de L’Islet et du Kamouraska ont formé un mur symbolique à Saint-Aubert sur le pont qui enjambe la rivière Trois-Saumons, menacée par le projet d’oléoduc Énergie Est.
« Des femmes de la région, dont plusieurs propriétaires de terres agricoles et d’érablières traversées par le tracé du pipeline, ont saisi l’occasion pour faire entendre leurs préoccupations face à ce projet : on craint pour l’intégrité et la vitalité du territoire », explique Joëlle Gauvin-Racine, l’une des organisatrices de l’activité qui a rassemblé une quarantaine de personnes, dont une dizaine d’enfants.
Le lieu choisi pour le rassemblement était significatif : la rivière Trois-Saumons est l’un des quelque 830 cours d’eau qui seraient traversés par l’oléoduc que veut construire la compagnie TransCanada.

