Nicolas F. Paquin prend d’assaut la Salle Gérard-Ouellet

Nicolas F. Paquin. Photo : Courtoisie.

L’endroit ne pouvait pas être mieux choisi pour présenter « Les Contes de guerre » de Nicolas F. Paquin : une salle à l’ambiance intime avec un peu moins de deux cents places assises et une scène qui deviendra, le temps d’une soirée, le « théâtre de guerre » de l’auteur de Saint-Roch-des-Aulnaies. Le défi, lui, est titanesque : raconter l’horreur avec humanité.

Il a déjà un moment que Nicolas F. Paquin gravite autour de la Deuxième Guerre mondiale. Ses recherches et les témoignages de vétérans qu’il a récoltés ont déjà donné vie à une trilogie de livres « Les Volontaires » qui raconte l’histoire de soldats qui se sont engagés par choix pour combattre l’ennemi, certains par soif d’aventure ou d’autres de conviction. La série a d’ailleurs été coiffée du prix Philippe-Aubert-de-Gaspé au Salon du livre de la Côte-du-Sud en 2017.

La passion de l’auteur pour ces récits de guerre et l’admiration qu’il porte à ceux qui ont combattu ne s’est toutefois pas arrêtée après la publication du dernier tome de la série, « Théâtre de guerre », paru en août 2016. Nicolas F. Paquin multiplie depuis les allers-retours entre le Québec et la France où il continue la promotion de son travail en participant à des salons du livre ou en donnant des formes de conférences littéraires.

« Un des objectifs du spectacle c’est justement ça, briser l’image du conférencier ou de l’historien. Je ne suis aucun des deux », exprime-t-il.

Lorsqu’il monte sur scène raconter « Les Contes de guerre », c’est l’étiquette de conteur qu’il préfère, même s’il avoue lui-même trouver difficile de catégoriser ce qu’il fait. « J’essaie de raconter le plus humainement possible les histoires de gens qui ont vécu la tristesse d’être bombardés, mais aussi le bonheur d’être libérés. Des mères qui se sont morfondues en attendant le retour de leurs fils, ou des hommes qui se sont engagés par désir d’aventure et de voir le monde », résume-t-il.

Deux représentations

Déjà deux représentations des « Contes de guerre » ont eu lieu en 2019, une à Edmundston au Nouveau-Brunswick et une autre à Dieppe en Normandie. Selon l’auteur et conteur, il s’agissait plutôt « d’essais », qui sont sans commune mesure avec la représentation prévue le 25 janvier prochain à 19 h 30 à la Salle Gérard-Ouellet de Saint-Jean-Port-Joli.

La mise en scène a depuis été complètement revue à partir de conseils fournis par Bertrand Alain, enseignant au Conservatoire de musique et d’art dramatique de Québec et mieux connu dans la région pour son travail au Théâtre La Roche à Veillon de Saint-Jean-Port-Joli. Des techniciens de scène l’ont aussi conseillé en matière éclairage, ce qui satisfait aujourd’hui l’auteur et conteur qui était à la recherche d’un produit professionnel qui pourrait facilement être présenté dans d’autres salles de spectacle au Québec ou en France. « Je crois que c’est possible si un producteur acceptait de prendre le risque d’en faire une tournée », poursuit-il.

Procurez-vous vos billets pour « Les Contes de guerre » à la Librairie L’Option de La Pocatière, le Marché des Aulnaies, Uniprix de Saint-Jean-Port-Joli, le Marché AMI de Saint-Jean-Port-Joli et à la porte le soir du spectacle.