Nos jeunes, notre fierté (Simon-Pierre Mignault)

LA FAMILLE ET LES ORIGINES

Né à La Pocatière en 1981, Simon-Pierre a été dès sa jeune enfance baigné dans une famille aux valeurs chrétiennes et sociales bien ancrées. C’est dans un climat d’amour (Marcel et Jocelyne Dubé sont mariés depuis près de quarante ans), de sérénité et d’implication sociale constante qu’il a vu ses premières années de vie se dérouler.

Chorale, menuiserie, lecture et implication auprès des autres furent riches en apprentissage et lui ont permis, à lui, sa sœur Geneviève et son frère Frédéric de connaître une enfance heureuse. Comme le dit Simon : « Nous n’étions pas riches mais n’avons jamais manqué de rien, et mes parents ont toujours fait passer leur bien-être après le nôtre. Ils ont eu une grande influence sur moi, et je ne suis pas certain qu’ils en réalisent l’ampleur ».

Études

Simon-Pierre est un homme de tradition et fréquenta le Collège de Sainte-Anne où son père était bibliothécaire et le CEGEP de La Pocatière où sa mère travaillait à la bibliothèque. L’apport des différents enseignants de la région est sans aucun doute ce qui l’a marqué le plus de ses années passées dans les écoles de La Pocatière. « Lorsqu’on est jeune, on passe tellement de temps à l’école qu’elle devient notre deuxième maison, et les enseignants jouent en quelque sorte le rôle de nos parents durant plusieurs heures par jour ».

Le Collège est probablement l’endroit qui a eu le plus d’impact sur lui, dit-il. «  La majorité des gens avec qui je discute parlent de leur adolescence comme d’une période difficile de leur vie. Pour moi, ce fut tout le contraire! C’est là que j’y ai développé une bonne partie de ma personnalité, que j’ai découvert plusieurs intérêts et où j’ai cultivé de profondes amitiés qui durent encore aujourd’hui. « Pour qu’un enfant grandisse, il faut tout un village» prend tout son sens chez nous! »

Simon dit avoir aussi réellement apprécié le cégep de La Pocatière pour différentes raisons. Selon lui, la petite taille de l’institution crée un réel esprit de communauté avec des gens de tous les coins de la province attirés par les programmes spécialisés qu’on y offre. Le métissage des styles et des idées y est vraiment fascinant.

AUJOURD’HUI

Simon-Pierre vient tout juste de commencer un nouvel emploi chez Desjardins comme conseiller principal en ressources humaines. Il a aussi fait du conseil en management dans une petite boîte québécoise très dynamique ainsi que du développement international en Afrique de l’Ouest et en Amérique centrale.  Il dit aspirer aux mêmes rêves que beaucoup de gens de son âge :  le développement durable des sociétés partout dans le monde.

Selon lui, il faut rétablir cet équilibre qui doit exister entre le développement économique, la protection du milieu écologique et l’équité sociale. Il s’agit d’une grande aspiration qui dépasse une simple personne. Pour ce faire, il dit essayer de faire sa part individuellement, dans son travail et sa communauté.

Liens gardés avec leur milieu

Ses parents, sa sœur et sa petite famille habitent toujours La Pocatière. Il a des amis de longue date qui ont choisi cet endroit pour y établir leur famille. Il a aussi conservé un attachement particulier pour les institutions scolaires, il essaie de se tenir au courant de leurs activités. Simon apprécie également la beauté du territoire et la qualité de vie que le milieu offre à sa population.

« J’aimerais bien y revenir et m’y installer, il est à peu près certain que je m’impliquerais au niveau de la politique municipale et dans les différentes activités bénévoles »  dit-il, mais il mentionne apprécier l’anonymat et le multiculturalisme de la grande ville et le facteur critique qui l’empêche, comme la majorité des jeunes issus de la région, de revenir, est l’emploi.

Soyons fiers de ce jeune homme en train de devenir un citoyen impliqué dans la société en mouvement de demain et remercions le de sa franchise en nommant les défis auxquels nos petits milieux  sont confrontés.