SAINT-PASCAL – L’organisateur du Salon du Cheval, M. François Pépin, a atteint l’objectif d’accueillir 5 000 visiteurs sur le site de l’exposition agricole de Saint-Pascal, les 6, 7 et 8 mai dernier. Et ce n’est qu’un début, dit-il.
L’organisateur est ébahi par l’engouement que l’événement a soulevé, tant auprès des visiteurs que des éleveurs et des locataires de kiosques. « Tous ont été ravis et désirent revenir », a-t-il mentionné au journal lundi dernier.
Le Salon du Cheval s’est tenu de 1996 à 2003 à Blue Bonnets de Montréal. Organisé par la Fédération équestre du Québec, le Salon a été abandonné par la suite. L’idée de le relancer mijotait dans la tête de M. Pépin depuis 2004.
Avec l’aide de M. Joël Pelletier et de quelques personnes, M. Pépin crie maintenant : mission accomplie. L’organisateur mentionne même que le Salon de la fin de semaine était plus gros que ceux présentés à Blue Bonnets.
Les démonstrations équestres, comme le saut, ont ravi les visiteurs
Photo: Bruno Lacroix
Et l’an prochain?
Bien que la Fédération équestre du Québec ait demandé au groupe de M. Pépin d’organiser un Salon du Cheval itinérant, se produisant dans l’Ouest, le Centre et l’Est-du-Québec, ce dernier verrait d’un bon œil de le sédentariser à Saint-Pascal.
« J’aimerais conserver le site de Saint-Pascal, mais avant de prendre cette décision, je voudrais m’assoir avec la municipalité et les gens d’affaires pour travailler en équipe », de mentionner l’organisateur qui s’attend à doubler le nombre de visiteurs dès la prochaine année.
« On pourrait faire de Saint-Pascal, l’endroit où le Salon revient chaque année et accueillir jusqu’à 50 000 personnes », dans quelques années, d’ajouter M. Pépin. Pour ce faire, l’organisateur croit pouvoir mettre l’accent, tant sur les démonstrations que sur les compétitions équestres, quitte à tenir le Salon sur une semaine complète ou sur deux fins de semaine. Le Salon recevrait des compétiteurs et visiteurs de partout au Québec et de l’Ontario.
M. Pépin reconnaît qu’il pourrait plus facilement faire croître l’achalandage du Salon s’il était présenté à Saint-Hyacinthe, par exemple. « Par contre, dit-il, quand vient le temps d’avoir du sable dans les manèges, de restructurer un aménagement ou d’avoir les bâtisses nécessaires, c’est en région que les choses se font facilement », conclut-il.