SAINT-PASCAL – En cette Semaine nationale des proches aidants au Québec, qui se déroule du 3 au 9 novembre, le Comité proches aidants Kamouraska fera une distribution de napperons promotionnels et offrira une conférence : « Au-delà des mots : Paroles de proches aidants » ouverte à toute la population, le mercredi 6 novembre à 19 h 30, à l’ITA de La Pocatière.
Le Regroupement des aidants naturels du Québec (RANQ), dont est membre Le Comité proches aidants Kamouraska a placé cette Semaine sous le thème « Du répit … pour reprendre mon souffle». En effet, le RANQ et ses membres réclament des services de répit souples, accessibles et de qualité, et cela, dans toutes les régions du Québec. Les personnes proches aidantes se mobilisent et interpellent le Dr Réjean Hébert, ministre de la Santé et des Services sociaux à l’aide d’une carte postale avec une illustration originale de l’artiste Gigi Perron pour lui expliquer pourquoi elles ont besoin de répit.
Les proches aidants sont ces personnes qui offrent, sans rémunération, du soutien à une personne de leur entourage atteinte d’une incapacité. Les proches aidants forment la structure portante du réseau de la santé, car ils assument plus de 80 % du soutien à domicile. Engagés et généreux, les proches aidants poursuivent leur accompagnement de la personne aidée au-delà de la transition du domicile à un centre d’hébergement.
Au Québec, on peut dire que 1 personne sur 7 est un proche aidant. « L’épuisement, l’isolement et l’appauvrissement menacent ces femmes et ces hommes qui s’investissent au quotidien auprès d’un être cher fragilisé», déplore Carlos M. Hernandez, président du RANQ. « Le gouvernement doit agir et élaborer une politique gouvernementale de reconnaissance de la contribution des proches aidants qui prévoit des mesures de soutien, incluant des services de répit. » Ces derniers peuvent prendre la forme d’un accompagnement à domicile par un organisme spécialisé, de services de relève où une personne se rend au domicile et y reste quelques jours afin de permettre à l’aidant de s’absenter, d’un centre de jour ou d’un hébergement temporaire pour la personne aidée, pour ne citer que ces exemples.
