RIVIÈRE-DU-LOUP – Le temps de la présentation des candidats de
même parti dans les comtés voisins est lancé dans
Montmagny /L’Islet /Kamouraska/ Rivière-du-Loup. À cet effet, Paul Crête a présenté son nouvel allié de l’Est, soit l’ancien président de l’UPA du Bas-Saint-Laurent, M. Claude Guimond.
Claude Guimond souhaite prendre la place de la députée sortante dans Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Mme Louise Thibault, qui elle siège comme indépendante depuis le 12 avril 2007 après avoir quitté le Bloc Québécois. La devise des deux candidats est « un duo solide pour le KRTB ».
Les deux hommes ont parlé d’un plan d’action commun touchant notamment l’industrie manufacturière, les services de téléphonie et d’Internet, le développement touristique et la forêt. « Le début d’une campagne sert à recevoir les messages des électeurs et nous allons arriver avec des propositions communes », note Paul Crête. « Je suis convaincu que les gains iront plus vite », ajoute M. Guimond en parlant de leur duo. « La “game”, s’est de démontrer qui sera le meilleur député pour chacun des comtés et nous, nous offrons une équipe », s’est exclamé Paul Crête.
Le candidat Guimond, qui en est à sa première campagne électorale, affichait une certaine nervosité aux côtés de celui qui est un pilier du parti depuis sa formation. D’ailleurs, M. Crête a démontré une fière envie de livrer « bataille » en répondant du tac au tac aux journalistes.
À l’inévitable question : « Qu’est-ce qu’un député, qui ne sera jamais au pouvoir, peut faire? », M. Crête répond promptement que « la cassette : “il faut être au gouvernement”, est usée ». En résumé, M. Crête a évoqué le « boom économique » que la région a connu avec des députés (provincial et libéral) à l’opposition depuis quatorze ans. « Un député à l’opposition est comparable à n’importe quel autre député en chambre et permet d’obtenir autant d’investissements pour son comté », a-t-il plaidé.
La demande aux opposants
M. Crête ne demande rien à ses opposants. « Ils devront soumettre leurs idées et les expliquer », émet-il simplement. Toutefois, le député sortant croit que lorsqu’il y aurait un débat en chambre, il ne pense pas qu’un député conservateur « oserait se lever pour manifester son désaccord » si son parti dirige le pays.

