SAINT-PASCAL/LA POCATIÈRE – La chef du Parti Québécois, Mme Pauline Marois, a fait campagne dans Kamouraska, samedi dernier, en compagnie du candidat André Simard.
Mme Marois a visité les Résidences Labrie, à Saint-Pascal. Elle a dîné au Restaurant Le Bec Fin. En après-midi, elle a visité le Centre communautaire de Kamouraska, pris un bain de foule au café Bonté Divine de La Pocatière et assisté au cocktail-bénéfice de la Fondation de l’Hôpital Notre-Dame-de-Fatima.
Lors d’une rencontre au local électoral de La Pocatière, Mme Marois s’est montrée prudente quant à l’élection du 29 novembre. Elle soulignait que son parti doit lutter contre une longue tradition libérale dans Kamouraska-Témiscouata. Cette circonscription est représentée par un député du PLQ depuis 1985.
« On ne présume de rien, même si nous avons un très bon candidat », a néanmoins déclaré Pauline Marois. Considérant le travail réalisé par les militants et le taux important d’insatisfaction à l’endroit du gouvernement Charest, elle a bon espoir de l’emporter.
L’effet Bombardier
L’octroi du contrat de métro à Bombardier pourrait-il favoriser la candidate libérale? Mme Marois n’y croit pas trop. Elle reproche à Jean Charest d’être arrivé avec une solution à deux mois de l’élection, alors qu’il aurait pu le faire bien avant. Selon Mme Marois, les libéraux prétendaient, lors de l’annonce en 2006, que le contrat était en béton. « Ça lui a pris quatre ans pour se rendre compte que ce ne l’était pas », dit-elle.
Même chose pour le découpage de la carte électorale. « Ça fait deux ans qu’il [Jean Charest] sait cela. Pourquoi attendre avant l’élection? », ajoute la chef péquiste.